Accusé de compromettre la paix et la stabilité de son pays, avec deux chefs rebelles, Ali Abdallah Saleh, l'ancien président yéménite, devrait trouver refuge au Maroc. L’information est rapportée par le journal en ligne local Yemenakhbar.com, qui cite des sources diplomatiques proches du dossier. Selon ces dernières, il devrait déménager au royaume dans les prochains jours. Un choix de destination qui aurait été, de plus, approuvé par la Communauté internationale.
Vendredi dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté des sanctions contre l'ancien président du Yémen. Lundi, c’était au tour des Etats-Unis de faire de même, en ajoutant le nom d'Ali Abdallah Saleh, ainsi que ceux du chef de la rébellion chiite d'Ansaruallah, Abdel Malek Houthi, et du chef rebelle Abdallah Yahya al-Hakim, à leur liste noire.
Au pouvoir de 1990 à 2012, l'ancien chef d'État est accusé «d'être devenu l'un des premiers soutiens à la violence perpétrée par ceux qui sont affiliés au mouvement Houthi», indiquent les autorités américaines.