Les côtes africaines, et plus précisément marocaines se remplissent d’année en année, et perdent de leur identité. Firdaous Oussidhoum, directrice des Relations Internationales de l'Union Africaine d'Architectes, se bat contre ce constat aberrant.
Pour tirer de telles conclusions, elle se base sur des faits ayant eu lieu entre Marbella et le Maroc. Plusieurs architectes et industriels se sont rendus au Maroc pour tenter de refaire le même modèle en démarrant cette collaboration sur la corruption, confie Firdaous à l’agence de presse EFE.
L’architecte ajoute que les citoyens ont le pouvoir de changer les choses. En effet, elle relate cette irruption des constructeurs espagnols. Les citoyens se sont plaints et ne trouvant aucune solution ont écrit au Roi. «Grâce à la société civile, les Espagnols n’ont construit qu’un faible pourcentage de ce qu’ils voulaient à la base.»
D’après elle, il existe une manière d’adapter des quartiers atypiques ou dégradés en tenant en compte des facteurs humains et environnementaux. De plus elle pense, que le développement de l'Afrique n'est pas dans les métropoles, mais dans les villes intermédiaires et dans les petites et moyennes entreprises.
Si le Maroc peut améliorer son développement urbain par des projets, la durabilité dépend notamment des citoyens.