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De sortie le soir du 3 octobre dernier à l’Opéra de Paris, un couple, originaire des pays du Golfe, venait pour écouter la Traviata. Pendant la représentation, les agents de sécurité observent leurs écrans de contrôle et aperçoivent, au premier rang, une femme vêtue d’un niqab clair, cachant ainsi sa bouche et son nez.
Ils n’étaient pas les seuls à les avoir repéré. Les choristes ne voulaient, en effet, plus continuer le spectacle si une solution n’était pas trouvée. Lors d’une pause, un des contrôleurs est alors allé voir la femme pour lui demander soit de découvrir son visage, soit de sortir. Sans hésitation, le mari demande à sa femme de se lever pour sortir.
Une loi, entrée en vigueur en 2011, interdit le port du voile intégral dans les lieux publics. Le visage ne doit pas être caché, sous peine d’une amende de 150 euros, accompagnée ou pas d’un stage de citoyenneté.
Quelques inconstances
"Ce n'est jamais très agréable de demander à quelqu'un de sortir d'une salle de spectacle, où en principe on parle d'ouverture et de compréhension. Mais là, il y avait une méconnaissance de la loi, et soit cette dame la respectait, soit elle sortait", explique Jean-Philippe Thiellay, directeur adjoint de l'Opéra de Paris, au journal L'Express, soulignant que cette spectatrice "était venue de bonne foi".
Dans ces cas-là pourquoi n’y a-t-il personne à l’entrée pour contrôler et éviter ainsi ce type de situation et d’humiliation publique ? Pour éviter tout malentendu à l’avenir, le ministère de la Culture serait, d’après l’Express, en train de rédiger une note rappelant les consignes des lieux publics tels que les musées, théâtres, etc.
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