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Grand Angle

Sète-Nador : Les passagers en colère contre la Comanav

Nouvelle arrivée mouvementée pour le Bni Nsar au port de Sète (sud de la France), trois jours seulement après avoir acosté en France dans des conditions similaires. Les conditions de voyage et les prix de la traversée sont une fois de plus décriées. Les passagers en colère ont d'ailleurs fait circuler une pétition.

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Des passagers du Bni Nsar dimanche dernier à Sète
Temps de lecture: 2'

Pour la deuxième fois en l'espace d'une semaine, le Bni Nsar, ferry de la compagnie maritime marocaine Comanav, s'est attiré les foudres de sa clientèle. Pour rappel, dimanche dernier, ce ferry, qui assure d'ordinaire la liaison entre Nador (nord du Maroc) et Sète, a été victime d'une avarie en pleine mer, et était arrivé en France avec 12 heures de retard. À l'arrivée, les passagers ont manifesté leur mécontentement, dénonçant au passage la vétusté du bateau, et les conditions d'inconfort dans lesquelles s'était effectuée la traversée.

Trois jours plus tard, les acteurs sont presque les mêmes, et le scénario n'a pas changé. Le Bni Nsar arrive à Sète dans la même ambiance de mutinerie. D'après le quotidien régional français Midi Libre, le Bni Nsar serait arrivé mercredi à 17h15, avec une fois de plus, près de 12 heures de retard. Le ferry aurait eu une nouvelle panne, celle de trop pour ses passagers, qui ne supportent plus de voyager dans ce qu'ils décrivent comme une épave.

En plus de la vétusté du bateau, les clients se plaignent surtout du mauvais rapport qualité-prix: les prix de la traversée sont élevés, et le confort n'est pas au rendez-vous. Dans le Midi Libre, Anouar, l'un des passagers, exprime son mécontentement : «La nourriture était exécrable, des ascenseurs ne fonctionnaient pas, il y avait des cafards dans notre cabine, la douche fonctionnait mal (…) Et dire que pour deux autos, trois adultes et deux enfants, ce voyage m’a coûté 2 900 € ! C’est scandaleux !». Un autre de ces malheureux passagers, Karim résidant à Montpellier (sud de la France), déclare avoir payé 1000 € pour un aller retour sur la ligne Nador-Sète, et n'a même pas eu droit à une cabine.

Le ras-le-bol général aurait toujours, selon le journal français, été à l'origine d'une pétition signée des passagers, qui réclament au transporteur marocain des «conditions décentes de transport». Seront-ils entendus cette fois? La question mérite d'être posée surtout quand on sait que le Bni Nsar, avait remplacé le Mistral Express, de la compagnie Ferrimaroc. Le Mistral Express avait lui aussi été très critiqué pour sa vétusté. Le Bni Nsar n'a manifestement jamais su placer la barre plus haut, puis qu'en 2006 où il portait encore le nom de Marrakech Express, il aurait, selon Midi Libre, accumulé plusieurs semaines durant, retards, et problèmes d'hygiène et de sécurité.

protestation
Auteur : mous31
Date : le 31 juillet 2010 à 15h52
Toutes ces critiques que vous faites sur internet il faut les faires quand vous étes interviewez à votre descente du bateau par 2M.
Il faut stopper cette hypocrysie en disant que nos voyages pour le maroc se déroulent trés bien.
Moi jai l'impression que c'est de pire en pire.
La traversée sete tanger
Auteur : B**R
Date : le 31 juillet 2010 à 15h35
Bonjour,

J'ai effectué la traversée sete tanger à bord du marrakech, une vraie honte, cabine confort qui m'a couté 2010 euros, dans un état ....je n'arrive meme plus à trouver l'adjectif qu'il faut (on dirait des toilettes publics pas lavées depuis un mois)
tout est là
Auteur : toobkal
Date : le 30 juillet 2010 à 21h56
Après plusieurs décennies de silence, et de non dit, et de laisser faire nous a donner ce genre de dérive, c'est scandaleux, car si la traversé était plus accessible financièrement et que la prestation soit de qualité, les marocains iraient plus souvent par voie maritime.
Soyez malin !!
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