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Grand Angle

Casablanca : 3 terroristes et un policier tués

Décidemment, le Maroc est frappé de plein fouet par des attentats terroristes initiés par des jeunes islamistes en mal de vivre. Après l’attentat perpétré à Casablanca, quartier de Sidi Moumen le 11 mars dernier dans un cybercafé, c’est au tour du quartier casablancais de El Fida d’être le théâtre d’une scène de violence aveugle.
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En effet, ce mardi matin, aux environs de 5 heures, à l’heure de la prière du Fjar, les services de police débarquaient dans une habitation où trois jeunes terroristes résidaient depuis environ deux mois, et deux d’entres eux étaient activement recherchés par la police dans le cadre de l’enquête sur l’attentat du 11 mars 2007.

Surpris, paniqués, ils tentèrent de fuir et d’échapper aux filets tendus par les policiers. Dès lors, une course poursuite s’engageait et deux terroristes qui détenaient une ceinture d’explosifs trouvaient la mort. L’un d’eux, Mohamed Mentala, alias Warda, était touché par balle et succombait de ses blessures alors que son acolyte décidait de se faire exploser, pris au piège par les services de sécurité.

Sur place, un témoin, présent sur les lieux depuis l’aube, nous indique que «les personnes se sont sentis traqués par la police, qu’un d’entre eux était monté sur la terrasse et se voyant cerné, il décidait de s’exploser, un autre a été sommé de se rendre et a été tué par les forces de l’ordre car il refusait d’obtempérer. Quant au troisième larron, il a réussi à s’enfuir», déclare-t-il, encore choquer.

Le troisième terroriste réussissait à s’échapper, dès lors un vaste plan épervier a été mis en place. En milieu d’après-midi, la police est arrivée à le neutraliser, celui-ci décidait de se faire exploser à son tour en blessant grièvement 1 policier et un enfant. Un inspecteur de police, Mohamed Zindiba grièvement blessé a succombé à ses blessures lors de son transfert à l'hôpital.

D’après les premières rumeurs, il semblerait que le frère de Abdelfattah Raydi, le kamikaze décédé lors de l’attentat perpétré à Sidi Moumen, qui se prénomme Ayoub figurait dans ce trio infernal et il aurait perdu la vie.

Le Maroc, et Casablanca en particulier, ne sont pas épargnés par les attentats et la violence. La population s’interroge sur les risques qui planent sur le pays et sur leurs vies.

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