A Mohammedia, un militaire à la retraite, âgé de 62 ans, se dit disposé à vendre un de ses reins pour un appartement. Sa maigre pension de seulement 1625 dh est totalement happée dans les frais de loyer et le paiement des factures d'eau et d'électricité. M.N, ne pouvant plus assumer les charges de sa famille, a lancé son appel aux éventuels intéressés.
Depuis quelques années, ce genre d’offres est de plus en plus fréquent au Maroc. Ainsi en 2012, un jeune sans emploi consentait à échanger un de ses reins pour 800 mille dh. Quatre ans auparavant, un ancien athlète avait pris la même décision pour assurer à sa famille gravement malade des soins convenables.
La montée en flèche de ces offres n'est pas suivie par des interventions de la justice marocaine en vue de diligenter des enquêtes. Et pourtant ces appels ne sont que la partie émergée d’un commerce qui s’opère en catimini.