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Grand Angle  

Saïdia : Une affaire de spoliation immobilière de 23 hectares qui dérange les autorités locales

La flambée des prix de l’immobilier est derrière une affaire de spoliation immobilière à Saïdia. Elle est encore récente puisqu'elle remonte à 2005. Un des représentants des victimes témoigne sur Yabiladi.

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Sit-in des victimes de la spoliation à Saïdia / DR
Temps de lecture: 2'

A Saïdia, une nouvelle affaire de spoliation immobilière surgit. Les victimes sont les héritiers de Talha El Baghdadi et Talhaoui Boulanouar. 23 hectares sont au cœur du conflit. Le dossier est entre les mains de la justice. Après un passage en première instance et en appel à Oujda, il est, depuis avril dernier, au niveau de la cour suprême de Rabat. C'est le dernier recours pour les plaignants afin de récupérer légalement leur bien. 

L’une des victimes témoigne à Yabiladi

L’affaire a commencé entre 2003 et 2005. «Les grands projets lancés à Saïdia attirent la convoitise de quelques chasseurs de propriétés non encore enregistrées au cadastre et se trouvant à quelques mètres de la plage. Celles des familles Baghdadi et Boulanour, descendants des tribus Oulad Mansour et Oulad Ramdane, remplissent les deux conditions», nous confie Abdelkader Azzouzi, un représentant des victimes.

Par des procédés peu transparents, une personne a réussi à enregistrer les 23 hectares en son nom. «Elle aurait utilisé des numéros ayant servi à l’enregistrement de propriétés remontant à 1930. Ce qui est, d’ailleurs, illégale !», ajoute-il. Le montage de toute de l’opération a également nécessité la présence de témoins et de quelques complicités au niveau du cadastre.

Des complicités recrutées même chez la défense des héritiers

La patrie adverse des familles El Baghdadi et Boulanouar a prouvé qu’elle a plusieurs cordes à son arc. «Une fois le dossier porté devant le tribunal de première instance à Oujda, les victimes sont surprises par la décision unilatéral d’un de leur avocat, annonçant aux juges le retrait de la plainte de ses clients», nous explique Azzouzi.

Heureusement pour les héritiers qu’ils avaient portés plainte, également, devant la chambre criminelle relevant de la Cour d’appel de Oujda. Une juridiction qui a prononcé un verdict en faveur de l’auteur présumé de la spoliation immobilière. Tous les espoirs sont désormais portés sur la Cour suprême. «Le verdict est prévu fin septembre», assure Abdelkader Azzouzi.

La mobilisation des héritiers force l’intervention des autorités

Parallèlement à l’action judiciaire, les deux familles ont recours aux actes de protestations. Des sit-in sont organisés sur les deux propriétés, soutenus par des sites d'actualité à Saïdia. La médiatisation du dossier a contraint les représentants du ministère de l’Intérieur de nouer le dialogue avec les victimes.

Après une première rencontre, le lundi 24 au Cercle de la ville, une deuxième s’est tenue, le vendredi 29 avec la participation de tous les représentants de l’Administration territoriale, de l’agence urbaine et du cadastre. «Nous leur avons fourni tous les documents en notre possession justifiant nos droits. Ils ont promis de les examiner. Nous sommes confiants en leur jugement», conclut Azzouzi.

Mais le temps presse. Sur les deux propriétés, une société immobilière a d'ores et déjà installé un bureau de vente de lot de terrain aux particuliers.

aghroud
Auteur : coco000
Date : le 06 septembre 2014 à 15h10
meme souci a aghroud commune de tamri pret de 60 hectar en jeux par la socité smit les villageois se batte depuis des année sans aucune solution ............
victime les jardins de moulouya saidia
Auteur : nasro78
Date : le 05 septembre 2014 à 20h47
ADDOHA .projet les jardins de moulouya saidia des acquéreurs attende leur appartement depuis 2006 et certain acheteur ont soldé leur appartement depuis 2006 et aucune livraison un protocole avez été signé en accord commun avec le groupe suite au pénalité de retard mes les engagement du groupe ne sont pas respecté et il serait bien que notre roi s intérresse sur se projet car ses des millier de MRE QUI ATTENDE LEUR BIEN
spoliation de terrains
Auteur : Zoulika24
Date : le 04 septembre 2014 à 15h14
Ce n'est pas la première fois qu'il y a des spoliations de terrains au Maroc, il y a la famille Tmimi aussi qui se bat contre ses voleurs où 3000 hectares sont en jeu.
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