Menu

Grand Angle

Législatives 2016 : Mohamed Fizazi et le PRV réclament un quota pour les oulémas

Si son projet de créer un parti salafiste a pris l’eau, Mohamed Fizazi rêve toujours d’une carrière politique... au parlement. Contrairement au très controversé Abdelbari Zemzmi qui s’est présenté aux législatives de 2007 en tant que tête de liste d’un parti islamiste à Casablanca, le salafiste souhaite entrer à la Chambre des représentants grâce à un quota réservé aux oulémas.

Publié
Le chiekh El Fizazi et le roi Mohammed VI / DR
Temps de lecture: 2'

Le salafiste Mohamed Fizazi lorgne le titre de député. Un rêve qu’il espère réaliser lors des prochaines législatives, prévues fin 2016. L’imam de la mosquée Tarik Ibn Zyad de Tanger compte se frayer un chemin à la Chambre des représentants grâce au quota. Et comme il ne peut être inscrit sur la liste nationale, réservée exclusivement aux femmes et aux jeunes de moins de quarante ans, il appelle de tous ses vœux le gouvernement Benkirane à faire un geste en direction des prédicateurs et autres religieux.

Fizazi salue l’initiative d’un parti islamiste

Un site d’actualité à Oujda indique que le cheikh a appuyé, lors d’une réunion présidée par Mohamed Khalidi, le président du PRV, la proposition du parti visant à accorder un quota aux religieux dans la future composition de la Chambre basse. «Le peuple marocain est musulman. Il ne peut avancer d’un pas sans les oulémas du coup une partie des sièges du parlement devrait leur venir de droit», a-t-il argumenté.

Et d’admettre qu’il «fait de la politique lorsqu’il aborde la fête du trône et la Révolution du roi et du peuple mais dans sa facette positive. Celle qui bénéficie de l’adhésion de toutes les personnes à l’intérieur de la mosquée». Fizazi s’est dit, par ailleurs, hostile aux imams qui profitent de leurs statut pour promouvoir des postions partisanes ou défendre une ligne politique contraire à celle prônée par l’Etat.

Fizazi à la quête d’une carrière politique

Quelques mois après sa libération, bénéficiant de la grâce royale du 14 avril 2011, Mohamed Fizazi a commencé à sillonner le Maroc proposant à ses fidèles et sympathisants la création d’une enseigne politique qui soit le point de chute de tous les salafistes du royaume.

Un projet qui a tourné court. Le religieux a compris que les conditions ne sont pas réunies pour le lancement de sa formation. L’échiquier partisan comptait déjà le parti de la Renaissance et de la vertu, fruit d'une scission du PJD en 2005, qui est chargée de la même mission. Une présence qui a contraint Fizazi de changer de tactique et d’accepter la fonction d'imam dans une mosquée à Tanger en attendant des jours meilleurs.

Fizazi dehors
Auteur : MoroccanPatriots
Date : le 01 septembre 2014 à 15h17
Donc si je comprend bien quand on est terroriste criminelle on toute notre chance d'être promu au lieu d'être intégre compétent progressiste jeune.
A une seule condition
Auteur : MoroccanPatriots
Date : le 01 septembre 2014 à 15h15
Les religieux en activité ne devraient pas faire de politique à moins de délaisser l'habit religieux pour s'engager dans un parti ou en crée.
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com