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Grand Angle

Comment identifier les apprentis jihadistes ? Débat du moment au Royaume-Uni

L'enrôlement de jeunes musulmans pour le combat aux côtés des rebelles en Syrie continue de faire rage. Au moment où plusieurs gouvernements en Europe notamment tentent de faire participer la population à cette mission de détection des jihadistes en herbe, un leader musulman au Pays de Galles estime qu'il est "très difficile" de les identifier. Détails.

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Identifier les personnes qui risquent de se radicaliser est un "défi", car celles-ci peuvent brouiller les pistes, indique à BBC News Abdul Azim Ahmed, secrétaire général adjoint du Conseil musulman du Pays de Galles. "Même les parents trouvent qu'il est très difficile de savoir quand leurs enfants ont l'intention de faire une telle chose", ajoute-t-il.

Sa sortie médiatique sonne comme une réponse à l'appel lancé hier par le chef du contre-terrorisme au Royaume-Uni, Mark Romley. Il a en effet, invité la population à aidé les autorités "à identifier les terroristes en herbe". "Ils peuvent être sur le point de voyager, sont juste de retour ou montrent des signes de radicalisation", a-t-il précisé, demandant aux membres des familles et amis de surveiller de près tout changement de comportement de la part des concernés et d'en aviser les autorités en cas de besoin.

L'appel à l'aide du public réitéré

Selon la presse britannique, cet appel est étroitement lié à l’assassinat du journaliste américain James Foley par l'Etat islamique (IS), drame dont Londres s'est dit extrêmement touchée. Mais disons qu'il n'a fait que raviver la détermination des autorités à mettre fin aux départs en Syrie. Car en Avril dernier, les chefs de la police antiterroriste avaient à déjà fait appel aux femmes musulmanes, afin qu'elles dissuadent leurs frères, époux et fils de rejoindre les groupes jihadistes.

Et si l'appel est réitéré aujourd'hui, c'est aussi parce que les départs en Syrie ont continué. Abdul Azim Ahmed explique la difficulté d'identifier les terroristes en herbe par le fait que généralement ceux-ci "se radicalisent quand ils se retirent et s'éloignent de toutes les structures de soutien, notamment la famille, l'école et la mosquée". En d'autres termes, ils restent - pour certains - quasi-normaux dans leur comportement, jusqu'au jour où les parents constatent leur disparition. Et les plus avisés laisse derrière eux une lettre énonçant les raisons de leur engagement terroriste.

Risque de confusion entre conservatisme religieux et tendance à l'extrémisme violent

"Je crains [donc] que plusieurs, ne sachant pas reconnaître les signes, confondent le conservatisme religieux avec une tendance à l'extrémisme violent", avertit le secrétaire général adjoint du Conseil musulman du Pays de Galles.

Actuellement, les gouvernements à travers le monde tentent - chacun à sa manière - de tout faire pour lutter efficacement contre l'enrôlement des jeunes musulmans aux côtés des rebelles en Syrie. Si le Royaume-Uni penche désormais plus pour l'aide des communautés, en Australie notamment, le gouvernement veut impliquer les dirigeants musulmans dans l'élaboration des lois antiterroristes. Egalement engagé dans cette lutte antiterroriste, le Maroc a - pour sa part- été pris en exemple en mai dernier à Bruxelles pour ses multiples démentèlements de réseaux de recrutement de jihadistes.

c'est pas joli joli
Auteur : adil lamtalsi
Date : le 28 août 2014 à 01h56
En tout cas , moi il me font peur , il ne serait pas mieux chez eux pres de leurs familles , enfin
CELA FAIT SOURIRE.... !!!!!
Auteur : Daït Aoua
Date : le 27 août 2014 à 16h02
A regarder la photo, on constate que le type se la joue à la Bruce-Lee.. il se prend au serieux....!!!! mais fait sourire c'est déjà ça..... !!!!!!!!!!!!!
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