Si le gouvernement français dirigé par Manuel Valls ne réussit pas à se démarquer de ses prédecesseurs au niveau des résultats, il parvient au moins à faire mieux au niveau de la représentativité. Plus de jeunes, plus de diversité et toujours plus de femmes composent la nouvelle équipe Valls.
Parmi ces ministres, deux réunissent ces 3 caractéristiques. Najat Vallaud-Belkacem, déjà connue des français, est née en 1977 dans la région du Rif, au Maroc. C’est à cinq ans qu’elle arrive en France, qui devient alors son pays de cœur. Au fil des années, elle est devenue un poids lourd du gouvernement puisqu'elle occupe désormais le fauteuil de ministre de l'Education nationale. Un poste des plus sensibles puisqu'il s'agit de mener la réforme de l'enseignement qui a tant fait souffert ses prédecesseurs, Vincent Peillon et Benoît Hamon.
Myriam El Khomri, la nouvelle venue
Quant à Myriam El Khomri, née à Rabat, elle a vécu les dix premières années de sa vie au Maroc, plus précisemment à Tanger, de 1978 à 1988. Membre du Conseil national du Parti socialiste, elle est également élue du 18ème arrondissement de Paris. Nommée secrétaire d’État chargée de la Politique de la ville, elle devrait se sentir à l'aise puisqu'elle était auparavant adjointe à la mairie de Paris, chargée de la sécurité, de la prévention, la politique de la ville et l'intégration.
Mais cette dernière aura beaucoup à faire pour sortir la politique de la ville de l'éternelle action cosmétique. Son premier tweet maladroit après sa nomination ne devrait pas l'aider à convaincre les Français.
. @MyriamElkhomri Ça commence bien... La ville est donc forcément synonyme de quartiers populaires ?
— Timothé Lefebvre (@TimotheLefebvre) 26 Août 2014