Les téléspectateurs marocains assistent depuis le début du mois sacré à diverses versions d'humiliations sur les chaines égyptiennes à commencer par la série «La pomme d’Adam» qui a décrit le Maroc comme un pays de sorcellerie et a traité les Amazighs de «Barbares», en passant par l'animatrice de l'émission "Matin d'ONTV", la journaliste égyptienne Amany El Khayat, qui a déclenché, elle aussi, une polémique parmi les Marocains après avoir déclaré à l'antenne que «Le Maroc figure parmi les pays les plus touchés par le Sida dans le monde et l’économie marocaine repose beaucoup sur le marché de la prostitution, bien que le pays soit dirigé par un gouvernement islamiste».
La série ramadanesque "Fifa Tata" vient mettre de l'huile sur le feu en montrant, dans son 29e épisode, une affiche accrochée devant la porte d'un cabaret avec la photo d'une danseuse portant une robe aux couleurs du drapeau marocain, rouge et vert, ornée d'une étoile verte à cinq branches dans le centre.
Cela ne laisse aucun doute, pour les téléspectateurs, on réduit la femme marocaine à "un outil" de divertissement.