Après une période d’accalmie, du nouveau sur le front sur le dossier Adib-Bennani. L’ancien capitaine de l’armée, annonce sur sa page facebook, que le général, toujours hospitalisé à Val-de-Grâce à Paris, a porté plainte contre lui. C’est la deuxième du genre, depuis l’éclatement de cette affaire, voilà un mois. «J'ai reçu la convocation et en main propre avec la plus grande joie et un grand plaisir», jubile Adib.
Cette fois, l’ex-inspecteur général des Forces armées royales, a eu recours à la citation directe en vue d’accélérer l’examen de sa plainte. Normalement, la défense de Bennani a dû payer une consignation. Il s’agit d’une somme qui garantit le paiement d’une amende civile en cas de procédure abusive.
Bennani demande 10 000 euros... pour ses avocats
Le début du procès ne devrait donc pas tarder. A cause des vacances d’août où la justice en France tourne au ralenti, il sera ouvert en octobre prochain, indique Adib. L’opposant a inviter son adversaire à s’armer d’assez de courage et venir assister au tribunal afin de l’affronter en face à face.
La même source souligne également, que dans le nouveau bras de fer judiciaire qui se prépare, Abdelaziz Bennani a engagé des avocats très connus et très couteux ayant des bureaux dans un quartier huppée de la capitale française pour assurer sa défense. Le général demande, par ailleurs, dix mille euros de dédommagements uniquement pour payer les honoraires des avocats et juste un euro symbolique pour sa propre personne. L’ancien capitaine de l’armée s’est dit convaincu de sa victoire dans ce procès, avançant que le général Bennani manque cruellement de preuves.
Un nouveau rendez-vous est donc fixé en octobre prochain pour le feuilleton judiciaire entre le général et l'ex-capitaine des FAR.