Le mouvement ATTAC Maroc, membre du réseau CADTM, dénonce la privatisation des services publics par l’Etat via la gestion déléguée. Pour l’ONG ce système enrichit les entreprises gestionnaires (souvent des sociétés étrangères) et entrainent un bilan négatif pour les citoyens.
«Quinze ans après avoir opté pour la gestion déléguée, les conséquences de cette gestion sont catastrophiques pour les classes populaires», se plaint ATTAC, soulignant que la distribution de l’eau et de l’électricité, l’assainissement, la gestion des déchets, le transport en commun, les parkings, la gestion des quais des ports, tous ces secteurs privatisés connaissent un pillage systématique».
Pour l’association, les tarifs de ces services ont explosé et la qualité continue de chuter. Pire, la confidentialité qui existe dans les contrats favorise l’évasion fiscale des entreprises et la multiplication des comptes selon ATTAC.