Bâtie sur une superficie de 4 000 m2, la nouvelle aérogare réalisée par l'Office national des aéroports (ONDA), a coûté 77 millions de dirhams. Le nouveau terminal a été équipé de technologies répondant aux standards internationaux en matière de sûreté, de sécurité et de qualité de service. De même, son architecture qui permet l'éclairage naturel de ses divers espaces, offre une gestion fluide des passagers.
Avec cet agrandissement de l’aéroport d’Al Hoceima, les voyageurs, particulièrement les Marocains de l’étranger originaires du Rif, bénéficieront davantage de confort. Acharif Al Idrissi est en effet desservi directement par des vols internationaux en provenance d'Amsterdam, de Bruxelles et de Charleroi, en plus des vols nationaux au départ de Casablanca.
A l’instar des grandes villes, Casablanca, Marrakech, Tanger, l’infrastructure aéroportuaire des villes moyennes marocaines se développe. La dernière inauguration en date avant celle d’Al Hoceima, était Essaouira-Mogador. Faciliter le leur désenclavement et promouvoir le tourisme décentralisé est l'objectif affiché.
Un objectif qui n'est pas seulement poursuivi en matière de transport aérien. L'ouverture récente de l'autoroute Agadir-Marrakech se situe dans la même lignée, et les chantiers ne sont pas encore terminés. L'autoroute Fès-Oujda devrait être prête l'année prochaine. Un jour, cette partie de l'autoroute du Maghreb devra même relier Nouakchott à Tripolis, et sur le chemin les principales capitales des pays du Maghreb. Les distances au Maroc et entre le Maroc et l'étranger se raccourcissent.