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Maroc/UE : Les agriculteurs marocains menacent de faire appel à la justice

Les discussions au sujet de la révision du cadre d’accès des fruits et légumes marocains sur le marché européen se poursuivent. Mercredi, la délégation marocaine a rencontré son homologue à Bruxelles pour ce qui devait être le dernier round des négociations. Alors que la commission européenne a proposé quelques réajustements sur certains produits comme la fraise, l’ail ou encore le concombre, elle n’a pas touché à la tomate. Le Royaume n’exclut pas un recours à l’Organisation Mondiale du Commerce.

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Le débat de sourds entre l’UE et le Maroc au sujet du cadre d’accès des fruits et légumes marocains au marché européen se poursuit. La dernière étape a eu lieu hier à Bruxelles entre la délégation marocaine et son homologue. Seulement, celle-ci a encore accouché d’une souris. Alors que la délégation marocaine soutient toujours le maintien du cadre d’accès des fruits et légumes au marché de l’UE -comme il est défini dans l’accord agricole Maroc-UE -, la commission européenne campe elle sur sa position, rapporte L’Economiste.

Selon cette source, elle propose simplement quelques réajustements sur certains produits comme la fraise, l’ail ou le concombre. Des produits qui ne pèsent pas lourd comparé aux tomates, clémentines et courgettes.

L’OMC, l’ultime recours du Maroc ?

Aujourd’hui, le Maroc envisage même une solution de taille. Le royaume est plus que décidé à ne pas perdre cette bataille agricole. Il pourrait dans ce sens recourir à l’arbitrage de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) si l’Europe maintient cette mesure qui pénalise les agriculteurs marocains. Ces derniers menacent d'aller en justice si l’UE ne propose pas une offre valable à même de préserver leurs acquis. «Nous essayons de ne pas arriver à un niveau supérieur et nous voulons trouver une solution à l'amiable, mais cela ne fonctionne pas nous devrons utiliser d'autres moyens, y compris la procédure judiciaire», a déclaré à l’agence espagnole EFE Omar Mounir, vice-président de la Fédération interprofessionnelle de production et d'exportation de fruits et légumes. «Nous devons préserver nos intérêts et, même si nous savons que la décision ne peut être annulée, l'UE doit trouver un moyen de préserver les intérêts marocains», a-t-il ajouté.

La grogne des professionnels se comprend d’autant plus que la prochaine campagne pour le semis des tomates démarre dans quelques jours et ils n’ont toujours pas de solution sur la table. «Si aucune offre valable n’est présentée de la part des Européens, de nombreux opérateurs seraient dans l’obligation de recourir aux procédures juridiques pour défendre les acquis du secteur», indique à L’Economiste un autre membre de cette fédération.

Sur ce dossier, les deux parties risquent d’attendre encore longtemps puisque les positions semblent très éloignées. «C’est un processus qui va prendre du temps dans la mesure où la solution devrait satisfaire les deux parties», a expliqué à L’Economiste un porte-parole de la Commission européenne.

Début avril dernier, la Commission européenne avait modifié les prix d’accès des produits en provenance des pays tiers. Cette révision, qui doit entrer en vigueur en octobre prochain, affectera sans aucun doute les produits tels que les tomates, les courgettes et clémentines. Elle devrait également impacter l’emploi avec une perte de 30 000 postes et 150 000 tonnes de fruits et légumes qui ne seront pas exportés. Or, dès l’annonce de cette mesure, le royaume avait affiché son opposition, mais Bruxelles s’était montré réticent à l’idée de revoir sa position.

Un séisme!
Auteur : netstat
Date : le 06 juin 2014 à 00h16
L'économie marocaine n'étant pas industrielle mais agricole et basée sur l'exportation, en particulier vers le marché européen, cette décision aura des répercutions très graves; Les prix vont connaitre une chute importante, ce qui nuira au pouvoir d'achat du petit et moyen agriculteur et par la même occasion l'économie en générale.
Par ailleurs ceci arrangera l'Espagne qui profitera pour acheter au Maroc à bas prix et revendre à prix fort sous le label espagnole.
Aussi le ministre de l'agriculture Akhanouch sera pointé du doigts car il a toujours prônait une agriculture orientée vers l'export et voilà que celle ci manquerait de débouchés. Il est aussi important de rappeler que le Maroc vert a été financé en grande partie par l’Europe(sous forme d'aide), alors cette argent aurait dû être investie judicieusement car s'il y a crise agricole ce sera de l'argent volatilisé sauf pour les grands agriculteurs qui peuvent subsister grâce à leurs revenus secondaires(immobiliers etc...) mais ceux là ne font pas le bien pour l'économie car en ne payant pas d'impôts ils la pille.
Pourquoi faire appel à la justice???????
Auteur : pouic2011
Date : le 05 juin 2014 à 16h03



Faites le Sud-Sud;Gagnant-Gagnant;comme le prônent Messieurs le Ministre Mezouar-Cahuzac et Aziz Khammouch "L'Opportuniste"...

TANT VA LA CRUCHE À L'EAU QU'À LA FIN ELLE SE CASSE......
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