Comme l'indique Siegfried Forster dans un article publié sur RFI, football et immigration, «ce n’est pas le nom d’un futur ministère, mais le titre d’une exposition» au palais de la porte dorée devenu musée de l'immigration à Paris.
Origines anglaises du foot et immigrés Anglais jouant dans les clubs français depuis le tournant du 19è siècle sont autant traitées que l'importance des populations maghrébines et africaines dans le foot français dès l'entre-deux-guerres. Les sportifs marocains y trouvent leur place, en premier lieu à travers Larbi Ben Barek, la perle noire, et membre, avec le Sénégalais Raoul Diagne, de la première équipe black-blanc-beur que la France ait connu, le 4 décembre 1938 face à l'Italie, mais aussi avec Abderrahman Mahjoub, le «Prince du Parc», international qui a joué en équipe de France avec le légendaire Kopa.
Mais le sujet de l'exposition est plus large. Ces joueurs étrangers en France, naturalisés ou d'origine étrangère endossant le maillot tricolore pour des match internationaux n'ont pas évolué dans une espace isolé du foot. Mais comme l'indique le site de l'exposition, «'facteur de rapprochement entre les peuples ' pour les uns, 'creuset' de l’immigration pour les autres, ou encore sport pouvant générer xénophobie et racisme, le football et sa pratique constituent à leur manière un miroir de la société française.»
De nombreuses manifestations accompagnent l'exposition, mais aussi des diffusions en direct de match de la coupe du monde dans le café du musée. Et des babyfoots sont en accès libre tout au long des 4 mois et demi que dure l'exposition!