Menu

essentiel_2

Maroc : Les prévisions de croissance pour 2013 se sont confirmées

Le Haut-Commissariat au plan (HCP) vient de publier les comptes provisoires nationaux qui révèlent un taux de croissance de 4,4% en 2013, largement boosté par l’agriculture. Ces résultats confirment les prévisions faites l’an dernier par les institutions économiques et financières du royaume. Détails.

Publié
DR
Temps de lecture: 2'

Les prévisions de croissance des institutions économiques se sont quasiment réalisées en 2013. En effet, le taux de croissance de l’économie nationale a été de 4,4%, contre 2,7% en 2012, révèle les comptes nationaux provisoires fraichement publiées par le Haut-Commissariat au compte (HCP).

C’est exactement la prévision faite par le HCP en juillet dernier, quand il révisait ses projections. Ce résultat n’est pas non plus loin des projections de Bank Al Maghrib (BAM) qui s’attendait à une croissance établie entre 4,5% et 5%, estimant qu’elle serait boostée par une nette amélioration de la valeur ajoutée agricole au second semestre.

Rebond de l’agriculture, allègement du besoin en financement, … les points forts de l’économie en 2013

Effectivement, le regain de croissance de 2013 a été favorisé par une augmentation de 19% de la valeur agricole contre une baisse de 8,9% en 2012. Ce sont les activités non agricoles qui se sont moins accrues. Leur hausse a tout juste été de 2% au lieu de de 4,3% une année auparavant. Jumelée à l’augmentation de 6% des impôts nets des subventions sur les produits (au lieu de 5,4% en 2012), cela a entrainé la baisse du taux de croissance du PIB hors agriculture à 2,3% en 2013, contre 4,4% en 2012.

Par ailleurs, les dépenses de consommation finale des ménages ont maintenu le même taux de croissance qu’en 2012. Ce qui leur a permis de participer pour 2,2 points à la croissance. Globalement, la contribution de la demande finale intérieure à la croissance a été légèrement plus importante en 2013 à 2,8 points, contre 2,5 points un an auparavant.

Les échanges extérieurs ont eut également un effet positif sur la croissance, «avec 1,6 point au lieu d’une contribution quasi- nulle l’année précédente». Cette performance est attribuable à l’augmentation de 2,4% des exportations des biens et services en volume, tandis que les importations ont baissé de 1,5%.

L’année 2013 s’est également achevée sur un léger allègement du besoin en financement du royaume qui est passé de 9,7% du PIB en 2012 à 7,6% en 2013. Cela s’explique par la croissance de 6,5% du revenu national brut disponible (contre seulement 2,7% l’année précédente), fortement boostée par les revenus nets en provenance du reste du monde en hausse de 27,7%. En outre, l’épargne nationale brute s’est améliorée à 26,6% grâce à l’augmentation de 5,4% de la consommation finale nationale. Pour couronner le tout, l’investissement brut a baissé à 34,2% en 2013 au lieu de 35,3% un an auparavant.

2014 serait différente, selon les prévisions

Pour l’instant, ni Bank Al Maghrib, ni le ministère de l’Economie et des Finances n’a commenté ces résultats. Et même s’ils sont provisoires – sachant que les données finales ne pourraient trop s’en éloigner – ce doit certainement être un sujet de satisfaction pour les autorités puisqu’en 2012, la croissance avait lourdement été plombée. Pour cette année 2014, BAM a prévu un ralentissement de la croissance qui devrait, selon son gouverneur Abdelatif Jouahri, s’établir entre 2,5 et 3,5%, en raison de la baisse prévue des activités agricoles. Et les résultats du premier trimestre s'inscrivent dans cette logique.

Merci au felah marocain
Auteur : Hamza
Date : le 02 juin 2014 à 20h50
Merci aux felah marocain, ce sont eux qui font tourner le Maroc .
Les industriels se gavent de subventions et de dettes bancaires avec une performances insuffisante.

L'industrie exportatrice est basée sur l'OCP et les exploitations minières ainsi que leurs produits transformés.

La pêche reste sous développées et elle est de plus bradée aux européens. Nous ne sommes pas capables d'avoir une vraie industrie agro-alimentaire innovante et exportatrice . De plus sans l'argent et les liquidités des émigrés marocains à l'étranger qui sont première source de revenus ( 40 milliards de dirhams), le Maroc ferai faillite car il ne pourrait plus payer ses importations et aussi il ne pourrait plus payer ses dettes.

Nous sommes donc pas un pays émergent,
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com