chargement...
Le décès, mardi 27 mai, d’un homme dans un commissariat à Al Hoceima prend une nouvelle tournure. Apparemment, la version de la police locale ne fait pas recette auprès des responsables. Ce qui explique l’intervention du parquet. Le procureur général du roi près la cour d’appel de la capitale du Rif a ordonné, dans un communiqué, «des investigations approfondies concernant les circonstances du décès» de Karim Lachkar. Une mission qu’il a d’ailleurs confiée à la Brigade nationale de la police judiciaire dont le siège est à Casablanca et non à la police d’Al Hoceima. Des éléments de la BNPJ se trouvent, depuis hier après-midi, dans la ville.
Le magistrat a également décidé d’effectuer une autopsie sur le corps du défunt, transporté à cet effet, dès hier, à l’hôpital Ibn Rochd de Casablanca. Des sources à Al Hoceima soutiennent que le procureur aurait reçu, dans la soirée du mercredi, les premières observations des médecins légistes sur la mort de Karim Lachkar. De son côté, la famille a mandaté un avocat pour suivre de près le déroulement de cette affaire aux multiples zones d’ombres.
La version officielle mise à mal
Les premières indiscrétions de l’enquête de la Brigade nationale de la police judiciaire ne seraient pas en faveur ni de la version défendue par la police locale ni du communiqué du procureur du roi près de la cour d’appel. L’équipe médicale aurait affirmé que Lachkar serait décédé avant qu’il n’arrive aux urgences de l’hôpital Mohammed V. Il est utile de mentionner que l’oncle de la victime est un médecin à Al Hoceima.
Par ailleurs et contrairement à quelques informations publiées par certains médias, le bureau politique de l’USFP a adopté un profil bas sur cette affaire qui, pourtant, le touche indirectement puisque le défunt était un membre du parti de la Rose. Le communiqué sanctionnant la réunion du mardi, tel qu’il a été publié aujourd’hui par les deux quotidiens de l’USFP, n’a pas évoqué le décès de Karim Lachkar.
+ 
Fil Info
Les articles les plus...
