A l’issue d’une d'une enquête préliminaire ouverte en octobre 2007 sur ces faits, la justice française avait transmis la procédure aux autorités judiciaires marocaines en février 2009.
Une année plus tard, en février dernier, la famille de la jeune fille a déposé plainte avec constitution de partie civile pour tentative de viol en réunion contre les cinq élèves en cause, auprès du doyen des juges d'instruction de Paris. Cette plainte visait également le proviseur du lycée Victor-Hugo de l’époque, pour "non dénonciation de crimes" et "omission de porter secours", selon la partie plaignante. "Nous espérons que la nomination du juge d'instruction va permettre une véritable entraide judiciaire", a déclaré à l’AFP, Me Léa Forestier, avocate de la plaignante, âgée de 14 ans au moment des faits.
Ces cas présumés de viols avaient été rendus publics en 2007 par des enseignants du lycée français. Ils avaient écris au parquet parisien, faisant d’agressions sexuelles au sein de l'établissement et de l’inaction de la direction de l’école.
Au moins quatre jeunes filles auraient été victimes de viols dans et hors de l'établissement, d’après les témoignages des enseignants. La jeune fille plaignante a précisé pour sa part, que les garçons accusés auraient fait au moins une autre victime.