En Algérie, et après sa réélection pour un quatrième mandat, Abdelaziz Bouteflika a nommé, lundi 5 mai, son premier gouvernement de 34 membres, dont sept femmes. Il s'agit de :
- Nouria Benghebrit, ministre de l’Éducation nationale
- Dalila Boudjemaâ, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement
- Nadia Labidi, ministre de la Culture
- Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme
- Zohra Derdouri, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication
- Nouria Yamina Zerhouni, ministre du Tourisme et de l’Artisanat
- Aïcha Tagabou, ministre déléguée auprès du ministre du Tourisme et de l’Artisanat chargée de l’Artisanat
6 femmes ministres au Maroc
Dans son trente et unième gouvernement, le Maroc avait opté pour une composition gouvernementale avec moins de femmes que sa voisine l’Algérie. Nommé le 10 octobre 2013, le gouvernement Benkirane II est pour rappel composé de 38 ministres dont six femmes :
- Bassima Hakkaoui, ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social.
- Fatema Marouane, ministre de l'Artisanat, de l'Economie sociale et solidaire.
- Mbarka Bouaida, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
- Soumiya Benkhaldoun, ministre déléguée auprès du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres.
- Hakima El Haite, ministre déléguée auprès du ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, chargée de l'environnement.
- Charafat Afilal, ministre déléguée auprès du ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, chargée de l'eau.
3 seulement en Tunisie
En Tunisie, le gouvernement de Mehdi Jomaâ, institué le 29 janvier 2014, comporte 29 membres, dont deux femmes ministres et une secrétaire d’état
- Najla Harrouch Moalla, ministre du Commerce et de l’Artisanat.
- Amel Karboul, ministre du Tourisme.
- Neila Chaabane Hammouda, secrétaire d’Etat chargée des Affaires de la femme et de la famille.
En comparant ces compositions gouvernementales, avec plus d’effectif que l’Algérie et la Tunisie, le Maroc adopte une construction moins féministe que son voisin algérien. La femme algérienne serait-elle plus responsable que ses voisines ? Ou bien l’Etat algérien fait-il confiance à ses femmes plus que ses voisins ?