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Grand Angle

Insécurité : La police tente d'améliorer son image auprès des citoyens et de la société civile marocaine

Depuis le 7 avril, date de la publication des instructions du roi Mohammed VI au ministre de l’Intérieur, les services de la police multiplient les actions contre les milieux de la délinquance et «sanctionnent» quelques agents. Des mesures désormais accompagnées par une invitation aux policiers d'être à l’écoute des citoyens et de la société civile.  

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Bouchaïb Rmail souhaite redorer l'image de la DGSN auprès de la société civile / DR
Temps de lecture: 2'

Après les départs forcés à la retraites de plusieurs cadres de la police soupçonnés de mauvaise conduite, la DGSN appelle ses fonctionnaires à s’initier aux vertus de la transparence. C’est, d’ailleurs, l’une des recommandations phares d’une circulaire adressée à l’ensemble des agents.

Eviter la prévarication administrative

La direction générale de la sûreté nationale y a notamment exhorté ses hommes à éviter de succomber à la tentation de la «prévarication administrative», une allusion à des connexions entre policiers et milieux de la drogue et de la délinquance ou à des affaires dans lesquelles ils auraient monté de toutes pièces des accusations contre des citoyens.

Ces comportements préjudiciables à l’image de la police seront, désormais, sévèrement sanctionnés. En attendant de sévir, la DGSN tente la voie de la prévention. Des sessions de formations du personnel de la Direction louant le principe de l’intégrité dans l’exercice des fonctions, seront programmées au profit des agents. Une mesure qui sera accompagnée par des visites menées par l’Inspection générale de la DGSN et les services sécuritaires locaux dans les différents commissariats.

S’ouvrir sur la société civile

La circulaire invite également les hommes de Bouchaib Rmail à être «à l’écoute des doléances» des citoyens lorsqu’ils portent plaintes contre des agressions subies ou informent sur des cas de corruption mettant en cause des policiers ou des agents de l’autorité.

Le cas du caïd Tarek Hajjar, suspendu après le suicide d’un jeune à Sidi Bettach, est à ce titre éloquent. En dépit des nombreuses plaintes déposées contre lui par certains habitants du 6ème arrondissement de Témara, aucune poursuite judiciaire n’a été enclenchée contre lui. D’autres cas de ce genre demeurent à l’abri des regards des médias et des citoyens.

Le texte a, par ailleurs, incité les policiers à communiquer avec les organisations de la société civile afin d’améliorer l’image de la sûreté nationale auprès de la population. Reste à savoir si dans sa nouvelle politique de transparence, la DGSN serait prête à ouvrir la boîte de Pandore ?

Des efforts
Auteur : Ssandrine
Date : le 08 mai 2014 à 02h14
سلام علیکم

Dernièrement à Agadir beaucoup de jeunes, demoiselles, groupe de jeunes hommes...sont arrivés.
Résultat beaucoup de tensions en ville, le voisinage, la banque,...(gens vulgaires, agressions, tapage nocturne, nuisances en tout genre...)
Par contre il y a 2 jours j'ai été très bien reçue et conseillée par le service de police de la ville.
De plus nous trouvons des agents un peu partout en ville, c'est sécurisant.
la racaille
Auteur : imtiyaz
Date : le 07 mai 2014 à 10h36
Au Maroc, en voiture a 500 m d'un barrage de police ou de gendarmerie,bien que je suis 100 % en règle et sage sur la route je me vois se rapprocher d'une racaille avec la boule à l'estomac
C'est facile !
Auteur : Le barreur
Date : le 06 mai 2014 à 10h47
A l'origine de la démocratie, il y a la liberté de la presse . Quand un journal peut tout dire, on a fait la moitié du chemin. Il reste alors la transparence dans la sanction, administrative ou judiciaire. La transparence montre l'exemple, et permet de dissuader les mal-intentionnés. Et l'exemple doit venir d'en haut. Inutile de courir uniquement derrière les petits.
Système déviant
Auteur : Hamza
Date : le 05 mai 2014 à 22h33
Comment un système policier peut il être crédible et arréter voleurs et criminels si lui même est composé de voleurs et de criminels?

Il y a un travail immense de réforme et de contrôle de ce système, il en va de la survie du régime en place et de la stabilité du pays.


Voila une pensé dans la bonne direction
Auteur : Btof
Date : le 05 mai 2014 à 17h46
Les intentions sont bonnes l'application risque d'être compliqué comme pour tout. C'est facile de prendre de mauvaises habitudes et c'est très dure de s'en débarrasser. Les déclarations de bonnes intentions doivent être suivis par des actes concrets mais seulement au niveau de la Police. La même volonté de changement. La Gendarmerie, les Douaniers, les magistrats, les forces auxiliaires, les Caids, Khlifas, etc... tout se beau monde est en contacte direct avec la population. Croire qu'en faisant une petite déclaration sur la Police va résoudre le problème est comme promettre a quelqu'un qui une jambe cangrène que mettre du vernis sur les angles du pied vont résoudre son problème. Les citoyens ne font plus confiance aux belle déclarations depuis longtemps. Ils veulent voir des actions concrètes qui impacts positivement leurs vie au quotidien
Benkirane promet et ne fait rien a part parler dans le vide.
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