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France: Décès de l'ancien médecin de Hassan II, François Cléret

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Le Dr. François Cléret, ancien médecin personnel du roi Hassan II, est décédé à Paris à l’âge de 96 ans, rapporte l’AFP. Né en février 1918 en Annam en Indochine, cet opposant au régime de Vichy et à l’occupation progressive du Vietnam par le Japon, avait été fait prisonnier et torturé en juin 1945 par les Japonais.

Après sa libération et son installation en France, il sera muté à Madagascar où il rencontre en 1954 le sultan Mohammed V exilé avec une partie de sa famille, dont son fils ainé Hassan II. François Cléret va passer dès lors près de 13 années à s'occuper de la santé du roi Mohammed V avant de devenir le médecin personnel du roi Hassan II.

En juillet 1967, soupçonnant le roi Hassan II de vouloir l’éliminer, parce qu’il était au courant de beaucoup de secrets du royaume chérifien, Cléret quitte clandestinement le Maroc pour la France, persuadé d’avoir été victime d’une tentative d’empoisonnement.

En mars 2000, il avait publié «Le cheval du roi» (Les Presses du Midi). Livre dans lequel il expliquait que le leader de l’opposition marocaine Mehdi Ben Barka avait été tué accidentellement par le général Mohamed Oufkir. Selon le prince Hicham, il aurait aussi dit que Hassan II avait réclamé la tête de Ben Barka.

La Monarchie a appris à ce médecin "à gratter";comment arrondir ses fins de mois au Palais sous Les Trois Rois.
Auteur : Chibani2
Date : le 18 avril 2014 à 00h40

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Comment "gratter" pour "arrondir ses fins de mois" Mohammed V, ayant
appris que son médecin, François Cléret, était sans émoluments depuis
plus d'un an, décide de le nommer par dahir à son service et demande
au Premier ministre de régler sa situation administrative : "Un temps,
note le Dr Cléret, les discussions butèrent sur le montant du salaire.
Celui proposé n'était pas élevé. (…). Alors toute la famille, le
prince Moulay Abdallah en tête, s'offrit à me donner des "tuyaux" pour
arrondir les fins de mois. La sultane, Lalla Abla, glissait dans
l'oreille de ma femme Josette : "Dites au docteur de gratter." Le
prince Moulay Hassan s'était réservé le contingentement des
automobiles pour le royaume. Les constructeurs lui offraient des
ristournes suivant l'importance des quotas accordés, mais toujours
importantes, qui, ajoutées à l'exonération des droits de douane,
faisaient qu'à la revente chaque véhicule rapportait un joli bénéfice.
Le cousin Ali, très introduit, venait chaque jour, au petit déjeuner,
retirer, pour services rendus, son bon de commande. Autre exemple : le
directeur de la Société des phosphates, principale richesse du pays,
distribuait, sur ordre, chaque semaine, une enveloppe à chacun des
membres de la famille ou à des amis recommandés. C'était leur façon de
"gratter". J'étais horrifié."

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