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Cinéma : Un film d'horreur qui s'inspire des jins dans les salles américaines

Un film d’horreur, sorti le 4 avril dernier aux Etats-Unis, s’inspire du monde des jins. Le synopsis raconte l’histoire d’un musulman, poursuivi lui et sa famille par ces êtres invisibles, qui dans le film sont associés à une ancienne malédiction.

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Il est à l’affiche dans plus de 200 salles à travers les Etats-Unis. Le film «Jinn», sorti le 4 avril dernier, s’inspire, en effet, des ces créatures très présentes dans la culture maghrébine, musulmane et arabe en général. Dans le film, ces derniers sont présentés par le réalisateur, Ajmal Zaheer Ahmad, comme une malédiction qui poursuit Shawn Walker, un concepteur automobile du Michigan qui mène la belle vie, et son épouse Jasmine.

Ces derniers vont alors tout faire pour s’en débarrasser. Et pour ce faire, le héros du film, musulman de confession, fera même appel à un prêtre et un jinn juif pour l’aider dans cette mission. Les deux rôles principaux sont interprétés par l’acteur et cascadeur britannique Ray Park, et Serinda Swan, canadienne de nationalité, connue pour son passage dans la série Breakout Kings.

Visionné par 7 imams

Selon le site Religionnews.com, le réalisateur a demandé à 7 imams de visionner son film avant sa sortie en salles. Le but étant de s’assurer que celui-ci ne risquait pas d’offenser les musulmans. Ils ont tous donné leur accord, souligne la même source.

Ce n’est néanmoins par la première fois qu’un réalisateur s’inspire des jinns pour un film d’horreur. En effet, avant «Jinn» d’Ajmal Zaheer Ahmad, il y a eu «Djinn» de Tobe Hooper. Ce dernier, sorti en 2013, raconte l’histoire d’un jeune couple émirati qui, après leur retour des Etats-Unis, découvre que leur appartement est hanté par des forces maléfiques.

Auparavant, il y a eu également «Djinns», un film français cette fois, sorti en aout 2010. Celui-ci relate plutôt les mésaventures d’une section de soldats français, envoyée en Algérie à la recherche d’un avion disparu dans le désert et qui va devoir affronter les «djinns» qu’elle a réveillés durant son parcours. Parmi les acteurs qui étaient à l’affiche, on retrouvait le Marocain Said Taghmaoui.

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