La réforme de la politique agricole commune (PAC) de l’Union européenne n’est pas du goût du Maroc. Le royaume a exprimé son inquiétude par rapport à cette réforme qui entend inclure des changements dans les prix des fruits et légumes pour l'accès aux marchés européens.
Le Conseil du gouvernement a exprimé sa «préoccupation» et a considéré que la décision peut avoir des effets catastrophiques sur les conditions d'accès aux fruits et légumes marocains, en particulier des tomates, selon une note du ministère de la Communication. Celle-ci indique que la réforme, qui doit être adoptée par le Parlement européen, occasionnerait une baisse significative des exportations de tomates marocaines et aurait un impact social important.
Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a indiqué que le Maroc adopte une position «claire et ferme» dans la défense de ses intérêts, et a ajouté que dans les prochains jours des mesures seront prises, sans pour autant préciser lesquelles.