Yacin Daoudi, un Franco-Marocain né à Nîmes et vivant à Séville a présenté la semaine dernière à la fondation «trois cultures» dans la ville espagnole, son premier spectacle personnel dénommé «Espejo», le miroir. Le danseur de flamenco a consacré son œuvre à l’évolution de cet art, dont il s’est inspiré à travers l’enseignement pendant de nombreuses années de son Maestro, José Galvan, père de Pastora et d'Israel Galvan.
Daoudi s’est déjà illustré à de nombreuses reprises en public, à Séville, en compagnie de nombreux artistes. Il a enfin exhibé sa vision personnelle du flamenco, en recréant, au passage, son histoire aux côtés de José Galvan marquée par la complicité et l’amitié.
Daoudi est fier de suivre les pas du Maestro. «Aux cotés de José et de sa fille Pastora, j’apprends non seulement à danser, mais à vivre, grandir et devenir flamenco», explique-t-il sur France3.fr. Et de souligner : «l’idée du spectacle m'est venue lors d’une répétition durant laquelle José et moi-même nous nous observions mutuellement. Je me suis alors rendu compte qu’il me voyait comme un reflet de son passé, et que je le regardais avec le désir profond d’arriver un jour à son niveau. C’est mon histoire, notre histoire».
Né de parents marocains, Daoudi a cultivé dès son plus jeune âge une passion pour le chant et la danse marocains. Mais en 2005, lors d’un voyage à Séville, il rencontre la famille Galvan et a pris goût à l’apprentissage de la danse flamenca.