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Le Maroc aspire à la deuxième place africaine en matière de recherche scientifique

En matière de recherche scientifique, le Maroc présente des ambitions claires : occuper dans les prochaines années la deuxième place, voire la première, en Afrique. Mais même si le royaume estime disposer des atouts lui permettant d’atteindre ces objectifs, certains éléments sont à considérer.

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«Dans les prochaines années, nous nous attendons à ce que le Maroc atteigne au moins la deuxième place, voire la première en Afrique en matière de recherche scientifique», a déclaré lundi soir à Rabat, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi, rapporte l’agence de presse turc Anadolu. Le ministre a tenu ces propos lors de la réunion du conseil d'administration du Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST), qu’il présidait.

Alors qu’il figurait au troisième rang africain en 2003, le royaume chérifien a dégringolé en 2011 au sixième rang, après l’Afrique du Sud, l'Egypte, la Tunisie, le Nigeria et l'Algérie. Selon une enquête du Forum Euro-méditerranéen des instituts de sciences économiques (Femise), la descente aux enfers a commencé en 2009, année où les productions scientifiques  marocaines sont devenues de plus en plus rares. Cette année-là en effet, elles n’ont pas dépassé les 3 100 quand l’Afrique du Sud en produisait 14 000 et l’Egypte plus de 10 000, rapporte La Vie Eco.

Si cette contre-performance a souvent été attribuée à la concomitance du départ à la retraite de nombreux scientifiques à partir de 2005, certains chercheurs marocains l’ont attribué à l’insuffisance des moyens matériels et financiers mis à disposition. A l’époque, le budget alloué à la recherche scientifique et technique ne représentait que 0,67% du PIB et les scientifiques dénonçaient des «carences structurelles» dans le secteur.

Optimisme affiché suite aux récents partenariats noués avec l’étranger

Mais le ministre relativise à présent, estimant qu’il n’y a plus de quoi s’alarmer car, «la recherche scientifique au Maroc est encouragée notamment par la confiance d’un grand nombre d’institutions étrangères et d’universités européennes qui vont participer à des recherches financées par le Royaume». De plus, le Maroc a récemment noué plusieurs partenariats de recherche avec notamment la Grande Bretagne, la Turquie ou encore la France. En outre, l’appel à projets de recherche lancé par le ministère «a pu mobiliser toutes les forces dans le domaine ainsi que leurs partenaires socioéconomiques que ce soit au Maroc ou à l’étranger», appui le directeur du CNRST, Driss Aboutajdine.

Par ailleurs, le ministère prépare actuellement la mise en place d’une agence d’évaluation de la recherche scientifique. Selon, cet établissement - doté d’une large autonomie - permettra «d’améliorer la bonne gouvernance dans le système de l’enseignement supérieur». Pour le ministre, tout cela devrait participer à l’essor de la recherche et propulser le royaume au-devant de la scène africaine. A cet effet, a-t-il indiqué, «les retombées ne tarderont pas à se faire sentir».

Des aspects à considérer

Actuellement le Maroc n’est encore qu’aux espoirs et même si plusieurs facteurs cités pourraient favoriser l’ascension de la recherche scientifique, il faudrait attendre les faits pour apprécier la détermination de l’Etat. D’autant plus que le budget alloué à la recherche scientifique, bien que légèrement revu à la hausse, reste encore faible (0,8% du PIB). En chiffres, le ministre Daoudi parle de plus de 500 millions de dirhams (soit une cinquantaine de millions de dollars). Mais comparé à ses pairs africains, le royaume doit encore faire des efforts. En Afrique du Sud par exemple, leader sur le continent, le budget se chiffre en milliards de dollars.

récupérer ses competences
Auteur : EL MOROCCO
Date : le 05 mars 2014 à 00h30
....Ce pays ...Ce pays....... Le Maroc a le droit d'avoir une ambition qui en elle même est un objectif ,avec un objectif clairement défini un pays sait oû il va; malheure aux pays qui sont dans le brouillard,ils sont dans un puit obscure ,ils s'épuisent à faire du sur place.Les americains ,les europeens ont bien profité et profitent toujours des competences formées et financées par leurs pays d'origine,le MAROC est de son devoir et son interet de récuperer et interesser ses compétences de part le monde,le brouillage et la ruse ne sont pas ""malheureusement"" une spécialité marocaine au contraire de certains pays qui en usent et en abusent
le rêve est permis, mais surtout il demande pas d'efforts ..
Auteur : houssni39
Date : le 04 mars 2014 à 16h55
comme toujours , les responsables marocains vont utiliser la ruse et le brouillage des pistes pour percer artificiellement , ils vont utilisés des marocains installés à étrangers pour cueillir ce que d'autres pays ont semés en annexant leurs recherches au pays , ou carrément acheter la communication de certains chercheurs étrangers pour créer un écran de fumé .... l
les responsables de ce pays et leurs progénitures sont habitué à la vie facile , les progrès scientifiques , les vraies sont difficilement réalisables dans l’état actuel de ce pays ....
j'ai entendue sur une télé française , un responsable français expliquer avec un ton assez grave que le déclassement de la France est très probable dans les 3 ou 4 années à venir si ce pays ne fais pas de grands efforts en matière d'innovations pour juste suivre le train a grande vitesse et le rebond fulgurant des start up américaines qui deviennent des véritables empires dans le grand empire , google est entrain de mettre en place un robot dont l’intelligence dépasse 100 milliards de foie celle de l’être humain , il est aussi très impliqué dans les recherches du futur : les nono-technologie , la bio-technologie , la domotique et l’intelligence artificielle , il se lance même dans des projets assez audacieux comme retarder la mort ... la France , autrefois pays des lumières et des grandes découvertes a peur du déclassement , qu'en est il du Maroc , pays de la corruption , de la répression et des analphabètes ? ce n'est pas avec la société addohha que le Maroc espère gagner des places dans l'innovation ( et peut être même en Afrique) .... le pire des pires , c'est quand tu entend certains députés marocains entrain de débattre (ou plutôt de jouer à la comédie) au parlement , ou des personnes qui se disent intellectuels dans des émissions télés , tu a la conviction que ce pays se trouve bien dans le pétrin ...

Dernière modification le 04/03/2014 17:36
On l'espère
Auteur : ibn_batouta
Date : le 04 mars 2014 à 15h55
On ne demande que ça. Aucun pays ne pourra se développer sans investir au niveau des ressources humaines. J'espère que le Maroc va augmenter graduellement la part du PIB alloué aux recherches scientifiques pour arriver finalement à 3%

Nous ne manquons pas de matière grise, il faut juste définir les domaines prioritaires et élargir cela au fur et à mesure MAIS en toute clarté et sans corruption ou favoritisme ....
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