L'ancien maire de Marrakech blanchi pour la Cour d'appel

Omar Jazouli, l’ex-maire de Marrakech s’en sort plutôt bien. Condamné par le tribunal de première instance de la ville ocre à 6 mois de prison avec sursis et 10 000 dirhams d’amende pour des promesses d'actions et des pots-de-vin versés à des électeurs, il a été blanchi ce lundi pour la Cour d'appel, informe Aufait.

L’affaire remonte à 2009 lorsque, en pleine campagne communale, la justice avait autorisé des écoutes téléphoniques de Jazouli candidat de l’Union constitutionnelle. Ses avocats avaient brandi le fait que seul leur client avait été mis sous écoutes contrairement aux candidats des autres partis. Ils dénonçaient, de ce fait, «la volonté de certains d’empêcher l’UC de rempiler à la tête de la ville de Marrakech».

L’ex-maire, ainsi que Jamal Essaâdi, président de l'Association des guides touristiques de Marrakech, et Moulay Hassan Ritem, guide touristique ont tous été blanchis dans cette affaire. Mais Jazouli, habitué des tribunaux et interdit de quitter le Maroc, est toujours dans le collimateur du parquet général pour «dilapidation de deniers publics» et «faux et usage de faux de documents officiels».