Une réplique de l'Alhambra à vendre au Maroc… à 54 millions d’euros ?

La prestigieuse réplique de l’Alhambra à Marrakech est à vendre, annonce sur son site web Christie’s International Real Estate, l’une des plus des grandes agences immobilières au monde, spécialisée dans la vente de propriétés de luxe. L’agence, qui a la lourde tâche de trouver un preneur pour cette Alhambra  miniature «marocaine», n’a pas affiché le prix de vente du bijou architectural, précisant qu’on ne peut l’obtenir que sur demande.

Le prix de vente serait de 54 millions d’euros, soit environ 560 millions de dirhams

Le journal de l’industrie du voyage espagnol 0B2 s’est renseigné. «Si vous avez 54 millions d’euros, Christie’s vous offre la possibilité d’acquérir une réplique da la forteresse rouge de Grenade», indique-t-il. Ce serait donc le prix à payer pour avoir sa propre Alhambra au cœur de Marrakech, 54 millions d’euros, soit un peu plus de 560 millions de dirhams.

Etablit dans un parc de 5,6 hectares de la Palmeraie de la ville ocre, cette réplique de l’Alhambra appartient à un richissime couple qui avait retrouvé les plans du chef d’œuvre arabo-andalou chez un bouquiniste londonien, indique Christie’s. Il a fallu mobiliser 1 300 «talentueux artisans» et trois années entières pour réaliser le chef-d’œuvre au Maroc.

Selon la célèbre agence immobilière, la luxueuse résidence a été construite selon une copie des plans originaux de l'Alhambra de Grenade. Mais le bâtiment porte une forte empreinte de l’artisanat marocain, avec notamment les zelliges de Fès qui décore mûrs et sols à certains endroits intérieurs comme extérieurs, le stuc minutieusement sculpté par «des centaines de mains», ou encore le cèdre finement travaillé qui meuble différentes pièces.

La gigantesque construction est entourée de jardins d'orangers, de palmiers et de bambous ornés de fontaines de marbre et de petits lacs. La maturation des sujets d’exception plantés dans le parc peut «laisser penser que l’édifice avait trouvé sa place ici [dans la palmeraie, ndlr] depuis des siècles», estime Christie’s. Qui en sera donc le prochain propriétaire?