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Généralisation du bac français au Maroc : Le PJD très réticent

Le ministre de l’Education nationale, Rachid Belmokhtar, inquiète le PJD. Les députés de la Lampe ont mis en place une commission chargée de rédiger un rapport sur la constitutionnalité de l’accord signé avec le ministre français Vincent Peillon. Les islamistes considèrent ce nouveau partenariat comme un cadeau offert à la langue française au détriment de l’arabe.

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Vincent Peillon lors de sa visite au Maroc en compagnie de Rachid Belmokhtar (Photo MAP)
Temps de lecture: 2'

La semaine dernière, Rabat et Paris signaient un accord de coopération dans le domaine de l’enseignement, prévoyant une «généralisation» du baccalauréat français dans l’enseignement public. Une mesure qui est déjà effective dans cinq académies (Agadir, Casablanca, El Jadida, Marrakech et Tanger) et qui sera élargie, durant les années scolaires 2014-2015 et 2015-2016, avec le concours des onze instituts français, à 83 délégations provinciales.

Pour le moment, les écoles devant dispenser aux élèves le bac français n’ont pas été, encore, sélectionnées. Toutefois, le ministre de l’Education nationale a publié une circulaire invitant les directeurs des académies à réserver des classes de tronc commun (littéraires et scientifiques) pour les élèves souhaitant passer un bac français.

Les députés du PJD sont  inquiets

Ce nouveau partenariat entre la France et le Maroc suscite bien des interrogations et des inquiétudes auprès du groupe parlementaire du PJD. Les «frères» d’Abdellah Bouanou ont même mis en place une commission, composée de deux députés, chargée de rédiger un rapport qui devrait mettre l’accent sur la conformité de l’accord conclu, le 18 février à Rabat, entre Vincent Peillon et Rachid Belmokhtar, avec la constitution du 1er juillet 2011, notamment dans son article 5.

Les PJDistes considèrent qu’une telle initiative serait de nature à favoriser le français au détriment des deux langues officielles du royaume, l’arabe et l’amazighe. En créant une telle commission, le groupe parlementaire de la Lampe veut prouver que la décision de Belmokhtar est «unilatérale», prise sans l’aval du chef de gouvernement Benkirane.  

Les islamistes, autoproclamés grands défenseurs de la  langue arabe face aux attaques de la francophonie, estiment que le feu est dans la demeure. Certes par ce moyen, ils entendent mettre une certaine pression sur le ministre de l’Education nationale, que les radicaux du PJD qualifient de fervent francophone. Toutefois, leur marge de manœuvre est très réduite. Après le discours  du roi Mohammed VI, du 20 août dernier, ils savent parfaitement que le palais a retiré le dossier de l’enseignement au gouvernement Benkirane.

ils faut encouragé l'Arabe qui a perdu de sa superbe
Auteur : hyayna
Date : le 02 mars 2014 à 02h50
il y'a 22 pays Arabe et ils sont pas fichu de s'imposé ou de faire imposé leur langue, le Maroc ne peut pas tout seul faire pressions sur l'occident et les obliger a apprendre l'Arabe si ils veulent faire des affaires avec nous
Non, c'était juste un cauchemar
Auteur : Eclaircissement
Date : le 27 février 2014 à 14h36
Après un système éducatif marocain arabisé à 100% , pendant plus d’une décennie, du primaire au secondaire (Maths, Sciences de la vie, Histoire, Géographie, Physique, Chimie, Education Islamique, cours d’Arabe, …) et quelques heures orphelines de Français et peut être l’Anglais pendant la semaine, on pleure aujourd'hui les résultats catastrophiques escomptés après le BAC, tant sur la suite du parcours éducationnel que sur les débouchées professionnelles.

Personnellement, j’ai été témoin (moi le fruit d’un bilinguisme parfait : Maths, Sciences & Physique-Chimie en Français et toutes les autres matières en Arabe) d’un cas où un enfant à la 4è année du secondaire qui ne comprend absolument rien d’un documentaire en Français. Et un autre, d’un universitaire issu d’un parcours arabisé à 100% qui a lâché après deux mois qui ont suivi le commencement des cours à la faculté des sciences à cause qu’il ne comprenne pas ce que le professeur dit pendant le cours.

Changer le Français pour l’Anglais ne changera point les choses car les deux langues sont celles de deux pays (France, UK) hautement industrialisés et techniquement à la pointe de la technologie. C’est seulement fuir en avant en attendant qu’un certain miracle non encore définie s’accomplisse.

La solution a été bel et bien celle qui a été avant de tout arabiser, celle qui a permis l’éducation de centaines de milliers de cadres parfaitement bilingues, trilingues ou même quadrilingues pour certains, qui ont été la fierté du Maroc, là où ils ont siégé pour créer et gérer, ou posé le pied partout dans le monde en tant que bâtisseurs.

Maitriser l’Arabe, c’est ce que les élèves actuels passent leurs temps à faire pendant près de 13 ans de leurs vies. Etudier davantage la langue Arabe ne mènera certainement pas à un ciel plus haut.

Je pense que les jeunes responsables auxquels vous avez fait mention; ou bien ils ont plus d’affinité avec le Français (ne prouve pas qu’ils ne sont pas bilingues ou plus) ou que le contexte a été jugé qu’il est plus pertinent et relevant de prendre la parole avec cette langue, comme d’ailleurs vous en postant dans cette page web avec la langue de Molière.

NB : Vous avez omis de finir votre contribution (pour être intègre) par ….maitriser l’Arabe et l’Amazigh au lieu de….maitriser l’Arabe (Point)
Le feu à dejà tout consumé
Auteur : ibn_batouta
Date : le 27 février 2014 à 10h07
Mon post était plutôt en réaction à MR Pffff.

Je trouve que notre enseignement est dans un état lamentable, et qu'il est urgent de Revoir le tout de A à Z en prenant le temps d'analyser cet échec par des spécialistes (linguiste, pédagogue, universitaire....) c'est un grand chantier mais nous devons réussir, l'avenir du Maroc est en jeu.

Je ne rentre pas dans le débat de l'Amazigh qui n'a pas lieu d'être car je pars du principe que nous sommes tous sans exception des descendants d'arabes, amazighs ...etc cela fait partie de notre identité, c'est une richesse pour notre pays. Nous devons tous -sans exception- porté la culture amazigh à la place qu'elle mérite.

Je n'ai aucun souci avec le Bac français, c'est plutôt la forme qui me pose problème, est-ce le remède miracle ? Non.
Ne croyez-vous pas que l'anglais nous servirais plus dans le future ?

L'arabe est toujours enseigné à l'école. Oui, mais je vous invite à comparer le nombres d'heures d'études par rapport au Français. Ne trouvez vous pas honteux que lors d'une interview nos "responsables", jeunes etc ont plus facile à répondre en français qu'on arabe ?

Nous devons encourager nos enfants à l'apprentissage de plusieurs langues étrangères pour qu'ils soient compétitifs sur le marché de l'emploi mais cela devra se faire après maitrise de l'arabe.
Pourquoi crier au feu ?
Auteur : Eclaircissement
Date : le 27 février 2014 à 01h50
@ GhostWar
@ ibn_batouta

Vos plaintes sont incompréhensibles.
L'arabe continue toujours à être enseignée dans les établissements scolaires marocain sur tout le territoire.

Vous vouliez peut être parler de la langue Amazigh qui rappelons le, est aussi institutionnalisée, et qui ne demande qu'à être portée à la hauteur de l'espace qui lui a été réservée dans les textes de la constitution de 2011.

@ Hyayna
L'arabe est la langue de la religion. La religion est pour tous les croyants. A part ça, on est curieux de savoir c'est quoi la langue (ou les langues) qui a (ont) quelque chose à avoir avec "Vous"?

Pour tout le monde:

Un Bac Français au Maroc est un choix. Si vous êtes aux portes du BAC, ou vous avez des enfants qui le sont, il n' y a pas à crier "au feu"; Seulement choisissez les autres options, qui de sur-quoi ne vous ôteront pas d'avoir votre BAC.

Est-ce clair ?





aucune fierté
Auteur : hyayna
Date : le 26 février 2014 à 06h53
la honte pendant que tout les pays favorise leur langue nous on se met a genou devant une langue qui n'a rien avoir avec nous
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