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Grand Angle

Plan solaire marocain : Le Maroc se passera-t-il du financement des Allemands à cause du Sahara Occidental ?

Le Plan solaire lancé par le gouvernement marocain en 2009 nécessite un financement important. Alors que les Allemands avaient commencé à y investir, le dossier du Sahara les fait reculer. Le Maroc dit pouvoir s’en passer. Mais s’en tiendra-t-il à cette position ?

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Les banques publiques allemandes renoncent à financer le plan solaire marocain, révèle Reuters mercredi 5 février, citant des sources proches du dossier. En effet, dans le cadre de ce programme nécessitant un financement colossal de 9 milliards de dollars, soit environ 77 milliards de dirhams, le gouvernement chérifien avait fait appel à plusieurs investisseurs étrangers dont des Allemands.

Le projet prévoit la construction de 5 parcs solaires (Ouarzazate, Foum Al Oued, Boujdour, Sebkhat Tah, Tarfaya et Ain Beni Mathar), dont deux se trouvent au Sahara. Les mêmes sources expliquent que les Allemands refusent de financer un quelconque projet dans cette région, car le contraire signifierait l’abandon d’une position neutre sur le conflit qui oppose le Maroc au Polisario.

D’après l’agence de presse londonienne, les Allemands ne seraient pas les seuls à faire marche-arrière. Même les grands financeurs de projets au Maroc comme la Banque mondiale, la Banque européenne d'investissement et l'Union européenne partageraient cette position.

«C’est leur problème. Si certains investisseurs ne veulent pas venir, d’autres le feront»

Interrogé à ce propos par Reuters, le ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, n’est pas allé par quatre chemins. «C'est leur problème. Nous n'avons pas de difficultés de financement. Nous avons plusieurs investisseurs à notre actif, dont des chinois, japonais et ceux des pays du Golfe», a-t-il déclaré mardi à Madrid, où il était en réunion avec des chefs d'entreprises espagnols. Le ministre s’est toutefois refusé de livrer des précisions sur les contrats de financement que détient déjà le royaume.

 Pour l’instant, le gouvernement se focalise sur la construction de la première centrale à Ouarzazate, dont le contrat a été remporté en septembre 2012 par le consortium saoudien Acwa Power International. Elle devrait être opérationnelle dès l’an prochain, avec une capacité de 160 MW. Mezouar assure que les quatre autres projets seront construits selon les mesures retenues dans le plan solaire, afin d’atteindre les 2000 MW d’ici 2020 tel que prévu. «La question du Sahara n'a rien à voir avec cela. Le financement n'est pas conditionnée par le fait que les usines soient ou non au Sahara», a-t-il affirmé avant d’ajouter : «le Sahara a besoin d'énergie renouvelable, et l'investissement s’effectuera. Si certaines personnes ne veulent pas venir, d'autres le feront».

Les Allemands, pourtant très impliqués dans le financement des énergies renouvelables au Maroc

Dans le cadre de son plan solaire, le Maroc s’est toujours montré rassurant et rassuré quant au financement, comme c’était le cas en 2012 pour le ministre de l’Energie de l’époque, Fouad Diouri. La presse relevait l’importante de l’enveloppe nécessaire pour la réalisation du plan solaire, mais lui disait le gouvernement «certain qu’un grand nombre d’investisseurs seraient intéressés».

Cependant la question du Sahara pourrait compliquer les choses. Car, même si Rabat semble savoir sur qui compter, il faut dire que sa dette auprès des pays de Golfe devient de plus en plus importante, avec les différents emprunts contractés entre 2012 et 2013 notamment. De plus, il faut considérer que les Européens sont les premiers partenaires économiques du royaume avant les Asiatiques. Et l'Allemagne est très impliquée dans le financement des projets liés aux énergies renouvelables au Maroc. D'ailleurs il y a quelques mois, le président du directoire de la banque d’Etat allemande, Ulrich Schröeder, déclarait dans une interview accordée à L’Economiste que «le Maroc figure parmi les partenaires prioritaires dans la coopération allemande, dont le volet financier est mis en œuvre par la KfW».

En pratique, on l'a bien vu. Cette banque avait été présentée comme l’un des plus importants prêteurs pour la réalisation des deux tranches de la centrale solaire d’Ouarzazate. Elle a en effet accordé un prêt de 100 millions d'euros (assorti d'un don de 15 millions d'euros) pour la première et s'est engagé à prêter environ 190 millions d'euros pour la deuxième. Bien avant lors d’une visite officielle de son ministre des Affaires étrangères en novembre 2010, l’Allemagne avait octroyé un don de 3 millions d’euros au Maroc en soutien au plan solaire national. Il pourrait être difficile pour Rabat de balayer du revers de la main cette aide potentielle, surtout que le plan solaire est encore très loin des objectifs visés.

Couic Couic
Auteur : Yahya Al Maghrib
Date : le 06 février 2014 à 17h53
ça sent le troll
Demande d'explication
Auteur : hasso121212
Date : le 06 février 2014 à 13h20
Oublions un peu les conflits territoriaux et les arriéres pensées des uns et des autres et aussi qu'on est dans un pays du tiers monde et vue la perspective on le restera mais...
Ce que Je voudrais bien savoir c'est à quoi cela va nous servir toute cette Énergie solaire qui n'existe que pendant la journée ?

Bon, vous me diriez que c'est pour l'export parceque nous on a presque plus d'industries si ce n'est quelques sous traitances sans réel objectif d'en faire une locomotive de wagons qu'on a bien su détruire méthodiquement.

On va exporter de l énergie pendant la journée et la nuit comme ça ne se stock pas on attendra le lendemain, je crois plutôt que c'est une aubaine pour les banques qui vont investir par notre hypothèque territoriale ainsi que populaire bien sur pour nous obliger à repayer des prêts sur un projet que nous voyons aujourd'hui en fleuron et demain nous le verrons comme un coup du maitre de l'arnaque international comme tant d'autres...

sauf si l'on m explique autrement je suis tout ouïe
Feu Mehdi Benbarka a toujours prôné une MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE,dans les années 60 et avant son Éxil forcé.
Auteur : pouic2011
Date : le 06 février 2014 à 11h12
Oui,Oui,ce n'est pas le Roi Mohamed VI qui a eu l'idée pour une réforme de la Constitution mais bien des idéalistes marocains tel que feu Mehdi Benbarka;Allah Iyrehmo,oui une Monarchie constitutionnelle avec moins de pouvoir au ROI.

Tandis que pouic 2011,il mène ses jours paisibles dans plusieurs Monarchies"GB,BELGIQUE,PAYS-BAS,ESPAGNE,LA SUÈDE etc...." mais je ne choisirai jamais UNE ARABE!!!!!!! MONARCHIE=PLOUTOCRATIE.....Tel que le Royaume de S.M. Mohamed VI "SON PATRIMOINE MAL ACQUIS".
Dernière modification le 06/02/2014 11:39
@Pouic...connais tu une république arabe démocratique
Auteur : Danouni
Date : le 05 février 2014 à 19h58
Toutes les RIPOUX-BLIQUES ARABES se sont écroulées

et celles qui restent ont connu des évènements graves ( Algérie et sa fille la RASD)

Combien de ces ripoux-blicains arabes démocrates Zaama sont devenues des dictateurs qui ne pensaient qu'à mettre leurs enfants au pouvoir à leur mort

Qui te dit que Ben Barka ne serait pas lui aussi devenu comme eux ?
Dernière modification le 05/02/2014 19:59
Il on en besoin
Auteur : oumazir
Date : le 05 février 2014 à 19h49
Cette affaire est mal utilisée, comme tout est en crise les allemands ONT BESOINS du plan solaire marocains, s'ils financent c'est que pour leurs entrprises produisent et fabriquent des panneaux solaires, l'algerie est instable personne ne veut aller labas encore moins investire dans leurs grand desert non sécurisé, le maroc est donc la seule option pour les européens s'ils veulent de l'energie verte, on devrais exiger aux allemands de se rallier a notre camps pour le sahara marocains s'ils veulent des part dans le solaire, c'est simple ils comprendrons le messages et l’équation est largement au faveur du maroc.
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