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Grand Angle

Maroc : Une « Patrie clémente »

Badiâ Bent M'barek Ould Abdellah, 22 ans, et son époux Haboucha El Belaoui, 23 ans, ont regagné la patrie après s'être enfuis des camps de Tindouf, en réponse à l'appel royal : « La Patrie est clémente et miséricordieuse ».
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L'information, rapportée par la MAP, précise, témoignage du jeune couple à l'appui, que les conditions de vie dans les camps sont devenues insupportables. La jeune femme a été remise a une famille espagnole de Valence par les dirigeants du Polisario. Elle y resta trois ans pour des études dans le domaine de l'infirmerie.

A son retour de Valence, elle a l'occasion de constater d'elle même la situation difficile et misérable dans laquelle vivent les séquestrés Sahraouis, qui guettent la première occasion pour fuir les camps. Elle met également l'accent sur la plausibilité du statut d'autonomie proposé par le Maroc.

Son conjoint avait fuit vers Tindouf après avoir agressé un agent d'autorité à Smara. Il déclare aujourd'hui qu'il préfère purger une peine de prison au Maroc plutôt que de passer un jour de plus à Tindouf.

Pour les responsables, la question du Sahara est d'abord un fonds du commerce, un flux de marchandises qui s'amplifie au fur et à mesure qu'augmente l'aide internationale au profit d'une population qui n'a plus qu'un souhait : La fuite.

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