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Belgique : Un Marocain ayant enlevé sa fille, suspecté de meurtre

En Belgique, une maman est privée de sa fille depuis maintenant un an. Son père, un Marocain suspecté d’avoir participé à un meurtre à Verviers, dans la province de Liège, l’avait élevé avant de s’enfuir vers le Maroc.

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L’hôtel de ville de Verviers, à Liège.
Temps de lecture: 2'

Cela fait maintenant près d’un an qu’Angelica Grooten n’a plus revu sa fille Aïda, dont elle a pourtant la garde exclusive. Celle-ci, âgée à peine de 4 ans, se trouve actuellement au Maroc, chez ses grands-parents paternels. Et pour cause, le père de la petite fille, Marocain de nationalité et suspecté de meurtre à Verviers, s'occupait d'elle depuis février dernier, avant de prendre la direction du Maroc pour s’y refugier, rapporte ce mercredi 15 janvier, le journal en ligne belge Lameuse.be. Bien que le père se trouve aujourd’hui en prison, les grands parents continuent d’empêcher tout contact entre Angelica et sa fille.

Rachid était gentil

Tout a commencé il y a plus de 5 ans. Angelica et Rachid décident de se marier après un an de vie commune. «Rachid était gentil, il aimait beaucoup mes deux autres enfants», confie la maman. De leur mariage, naitra Aida, une petite fille qui fêtera bientôt ses 4 ans. Jusqu’ici tout va bien pour le couple. Mais six mois plus tard, leur relation va se détériorer. Rachid quitte alors le domicile conjugal.

Entre temps, le Marocain est suspecté par la police d’avoir participé au meurtre d’Ilias Farès, un jeune papa de 27 ans originaire de Herve, une commune située également dans la province de Liège. Celui-ci avait été mortellement poignardé, dans la nuit du dimanche 10 février au lundi 11 février 2013, dans une bagarre au centre de Verviers. Mais Angelica n’en sait encore rien. Quand Rachid l’appelle au lendemain des faits, elle n’a pas hésité à lui confier sa fille, qui fêtait alors son 3ème anniversaire.

«Il voulait voir sa fille pour son anniversaire», explique Angelica. «J’ai accepté, ignorant évidemment tout de ce qui s’était déroulé la veille. Le lendemain, J’étais chez ma mère lorsque la police a débarqué. J’ai appris qu’il avait participé à un meurtre mais malheureusement, il avait déjà emmené Aïda...», déplore-t-elle.

Derrière les barreaux

Depuis, Angelica n’a jamais pu revoir sa petite fille. «Depuis ce jour-là, je n’ai plus aucun contact avec Aïda». A l’heure actuelle, l’enfant séjourne à Casablanca, mais sans son papa, qui «se trouve derrière les barreaux depuis quelques jours», souligne la même source, sans donner plus de précision sur le lieu et le motif de sa détention.  «La famille de Rachid refuse de me la passer au téléphone. J’en ai la garde exclusive et pourtant, j’ai l’impression que personne ne fait rien pour moi... J’attends que ça bouge, je veux juste qu’on me rende ma petite fille...», conclut la maman. 

D'un extême à un autre
Auteur : Aaron levy
Date : le 28 janvier 2014 à 12h22
Le problème au Pays Bas et en Belgique , la maman a toujours la garde des enfants , même si la maman est une drogué ou une prostitué ou même quand elle devient homosexuelle .
Le père a toujours tort même s'il est Jésus ou Mohamed sas .
La justice du Benelux .
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