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Accidents de la route au Maroc : 3 milliards de dirhams pour lutter contre le fléau

Le ministère du Transport a préparé un programme de sécurité routière s’étalant sur la période 2014-2017 pour lutter contre les accidents de la route, véritable fléau au Maroc. L’enveloppe budgétaire y afférente s’élève à 3 milliards de dirhams. Le ministre délégué en charge du Transport, Najib Boulif juge l’effort nécessaire, mais estime que la coopération de la société civile dans ce programme est l’une des principales clés du succès. Détails.

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«Si le Maroc parvient à réduire de 20% le volume de ses accidents de la route, il pourra gagner de 7 à 8 points de PIB». Ces propos sont ceux tenus par le ministre délégué chargé du Transport, Najib Boulif, mardi à Rabat lors d'une rencontre sur le sujet, rapporte l'Economiste.  Le ministre soulignait ainsi l'importance de remédier au plus vite à ce fléau. Selon les chiffres officiels en effet, les dégâts matériels occasionnés par les accidents de la route au Maroc coûtent environ 2% du PIB (14 milliards de dirhams en moyenne).

Malgré la médiatisation des catastrophes, les choses ne changent pas vraiment. A titre d’exemple, la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a enregistré 963 accidents de la route dans la semaine du 25 novembre au 01 décembre derniers, faisant 16 morts et 1160 blessés dont 68 grièvement. Pour stopper l’hécatombe le département du Transport a préparé un programme de sécurité routière s’étalant sur la période 2014-2017 financé à hauteur de 3 milliards de dirhams.

La société civile appelée à mettre la main à la pâte

Ce programme s’articule autour de 4 axes. Le premier concerne l’aménagement des axes accidentogènes via la mise en œuvre d’infrastructures routières. Ensuite vient le traitement des points noirs, notamment le triplement de la voie à l’échelle nationale, le but étant de faciliter la circulation des poids lourds. Le troisième axe porte sur la construction de nouvelles aires protégées au niveau des zones montagneuses. La mise en place de passerelles piétonnes et de voies latérales représente le dernier axe du programme prochainement mis en œuvre par le département de Najib Boulif.

Selon le ministre, la lutte contre ce fléau «est une affaire de tous», dans laquelle la société civile devrait pleinement s’impliquer car 80% des accidents sont causés par un manque de civisme, plutôt que par le mauvais état des infrastructures. «Le gouvernement ne doit pas supporter toute la responsabilité»

Soutien des Pays-Bas

Parallèlement à ce programme fraîchement lancé, le Maroc a fait recours à l’expérience néerlandaise pour appuyer sa stratégie. Il faut dire que les Pays-Bas sont le troisième pays au monde en matière de sécurité routière. A cet effet, un mémorandum de partenariat vient d’être signé entre le Comité national de prévention des accidents de la circulation, la direction ministérielle du transport routier et de la sécurité et l’Institut néerlandais de recherche dans ce domaine.

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