A 37 ans, Diana Haddad, la chanteuse libanaise aux 14 albums, veut renouer avec son public marocain. C’est en tout cas ce que laisse entendre la sortie, le 12 novembre dernier, de son nouveau titre intitulé «Fiesta», chanté presque entièrement en darija marocaine, outre quelques mots glissés en français et en espagnol dans le refrain.
Si la chanson est produite par le Français Zad, elle a été écrite et composée par les deux Marocains Hamid Daoussi et Youssef Erraji, aidé par un certain Teetof.
C’est la première fois que la chanteuse, Diana Joseph Fouad Haddad de son nom complet, choisit de chanter en dialecte marocain. Auparavant, celle que l’on surnomme «la princesse de la chanson arabe» avait fait un tube en chantant en algérien aux cotés de l’infatigable Cheb Khaled. Aujourd’hui, en empruntant au Maghreb un autre de ses dialectes, la Libanaise semblerait vouloir obtenir le même succès.
La chanson commence en tous les cas à faire parler d’elle. A en juger la majorité de commentaires publiés par ses fans sur sa page Facebook, le succès semble déjà être au rendez vous. La principale intéressée en est bien consciente.
«Après la sortie de la chanson, j’ai eu plusieurs échos positifs de plusieurs pays un peu partout dans le monde arabe, surtout du Maroc que j’apprécie beaucoup. Je veux aussi dire à mon public marocain que je l’aime beaucoup», a assuré la chanteuse, mercredi 20 novembre, dans un entretien avec la radio marocaine Médi1. Un clip vidéo sera probablement tourné durant les prochains jours en France, a-t-elle aussi fait savoir.
Par ailleurs, «Fiesta» est annoncée quelques semaines seulement après la sortie, en octobre dernier, d’une autre chanson en darija marocaine. Il s’agit de «Mazal», cette fois interprétée par une Marocaine qui chante habituellement en égyptien, Samira Said. La darija marocaine est décidemment à la mode.