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Tribune

Affaire Mehdi Ben Barka : lettre ouverte au Président de la République Française

Lettre ouverte conjointe des associations AMF, ASDHOM, ATMF, FMVJ/France et APADAM adressée au prédisent de la République française, François Hollande, sur le cas de Mehdi Ben Barka.

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Temps de lecture: 3'

Monsieur le Président de la République Française,

Le 29 octobre 1965 Mehdi Ben Barka est enlevé devant la brasserie Lipp à Paris par deux policiers français. A ce jour, la vérité n’a toujours pas été faite sur les conditions exactes de la disparition forcée de l’un des principaux représentants de l’opposition marocaine et du mouvement international de la solidarité des peuples du tiers-monde, victime emblématique des années de plomb marquées par des violations graves des droits humains au Maroc.

Les questions essentielles posées par sa famille et ses amis demeurent toujours sans réponse :

- Comment est mort Mehdi Ben Barka ?
- Qui sont ses assassins ?
- Où est sa sépulture ?
- Toutes les responsabilités ont-elles été établies ? …

A l’occasion du 48ème anniversaire de l’enlèvement et de l’assassinat de Mehdi Ben Barka, nous vous adressons cette lettre pour vous demander de favoriser l’accès à la justice de tous les éléments et informations pouvant aider à la manifestation de la vérité avant qu’il ne soit trop tard - les témoins vieillissent et les éléments matériels risquent de disparaître.

L’instruction judiciaire - qui est toujours ouverte depuis près d’un demi-siècle - peine à aboutir.

Face aux blocages des autorités judiciaires marocaines qui n’ont pas donné suite à ses commissions rogatoires, le juge d’instruction français en charge du dossier a signé en octobre 2007 quatre mandats d’arrêt internationaux. Ces mandats visent le général Hosni Benslimane, chef de la gendarmerie royale marocaine, le général Abdelhak Kadiri, ancien patron des renseignements militaires, Miloud Tounsi, alias Larbi Chtouki, un membre présumé du commando marocain auteur de l’enlèvement et Abdelhak Achaachi, agent du Cab 1, une unité secrète des services marocains. A ce jour, ces mandats ne sont exécutables qu’en France, le ministère français de la Justice ne les ayant toujours pas transmis à Interpol.

Pourtant, au titre de leurs fonctions au moment des faits, ces personnes connaissent une partie ou toute la vérité.

Depuis plusieurs années, la famille de Mehdi Ben Barka et son avocat Me Maurice Buttin n’ont cessé de demander la dé-classification de tous les documents en 2 relation de près ou de loin avec l’Affaire Ben Barka que le ministère français de la Défense refuse de communiquer à la Justice, s’abritant derrière le secret-défense qui couvre toujours ces documents.

Nous considérons qu’il est du devoir et de la responsabilité des autorités françaises de dévoiler tous les éléments nécessaires à la procédure judiciaire en cours en France afin de soutenir la recherche de la vérité. Il vous appartient, Monsieur le Président de la République, de prendre toutes les mesures nécessaires afin que toute la vérité se fasse sur le sort de Mehdi Ben Barka.

Cette situation d’inertie et de blocage ne doit plus durer après tant d’attente et d’espoirs déçus. Faire la lumière sur l’enlèvement et la disparition de Mehdi Ben Barka, c’est d’abord permettre à sa famille de faire son deuil (comment faire un deuil quand il n’y a pas de corps ?), mais c’est aussi répondre aux aspirations de vérité et de justice de leurs proches, de leurs amis et de tous les démocrates qui, année après année, se rassemblent tous les 29 octobre à Paris.

Faire la vérité sur le sort de Mehdi Ben Barka contribuera de manière très significative à aider à la manifestation de la vérité sur le sort de toutes les victimes de la disparition forcée au Maroc dont le sort est encore inconnu, et soutiendra les aspirations de nos sociétés pour la démocratie, la dignité et la justice sociale.

Nous vous remercions de l’attention que vous porterez à notre demande et vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre haute considération.

Paris, le 23 octobre 2013

Présidente de l’AMF : Souad Frikech/ Chaouih

Président de l’ATMF : Driss Elkherchi

Président de l’ASDHOM : Ayad Ahram

Président de FMVJ/France : Abdelhaq Kass

Président de l’APADAM : Rachid El-Manouzi

Visiter le site de l'auteur: http://atmf.org/

Tribune

ATMF
Association
Association des Travailleurs Maghrébins de France
Avec du recul...
Auteur : Le barreur
Date : le 28 octobre 2013 à 11h38
Si Ben Barka avait réussi à mettre en oeuvre sa doctrine, qui était celle de Boumedienne, les Marocains n'auraient aujourd'hui meme pas suffisemment d'eau à boire ! L'Algérie est là pour le prouver. Ne dit-on pas : à quelque chose malheur est bon ?! Donc bon débarras, et que les nostagiques de Ben Barka aillent tenir compagnie à Bouteflika, le digne survivant des faux "révolutionnaires" des années soixante.
Je suis d'accord......
Auteur : Daït Aoua
Date : le 27 octobre 2013 à 16h29
ça me va.... comme cela un commentaire sage .....

Mais certains forumeurs méritent bien une dénomination de pastéques : une mince couche de vert sur une masse grosse de ( " ROUGE " ) j'entends par là ( " Boltchovitche-Communiste-Mediapartiste " ) et cela est innaproprié pour notre pays.....!!!! ALLAH-AL-WATAN-AL-MALIK.............
Il est du droit légitime et de l'intérêt du Peuple Marocain de prendre son destin en main !!!
Auteur : MoroccanPatriots
Date : le 27 octobre 2013 à 13h34
L'affaire Ben Barka est l'affaire de tous citoyens marocains qui veulent un Maroc prospère juste moderne développé démocratique plurielle ne laissais plus la Nation marocaine entre ses voyous ses mafieux ses carriéristes qui ont abandonnés l'intérêt suprême de la Nation Marocaine et du Peuple Marocain !!!
Le ministre de la justice à l'époque (en 2009) n'était autre que Rachida Dati sous Sarkozy a mis sa pierre à l'édifice....
Auteur : pouic2011
Date : le 27 octobre 2013 à 13h11
Feu Fqih Mehdi Ben Barka défier le colonialisme partout en Afrique et la Françafrique ne pouvait pas le tolérer et Ben Barka est devenu l'icône et le symbole de liberté au MAROC.Cessez vos rumeurs (les rumeurs naissent souvent de peu mais elles prennent vite de l'ampleur et peuvent être nuisibles) car Feu Fqih Ben Barka ne voulait être NI LE CHE, NI MAO,NI KROUCHCHEV et encore moins FIDEL,il voulait UNE MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE AVEC SON ROI, UN MAROC MODERNE,ALPHABÉTISÉ ET UNI Y COMPRIS LES RIFAINS (laissés- pour-compte) et opposé au génocide (crime contre l'humanité) et contre l'invasion militaire commise et ordonnée par le Chef des Armées Hassan II,Général Oufkir sous Mohamed V en 1959 dans le Rif,cela fait parti de l'histoire du Maroc),

MEDIAPART 2009
Copier/Coller :

QUI A PEUR DE DETERRER L'AFFAIRE BEN BARKA ?

Qui a donc peur de déterrer la vérité sur un crime contre un homme qui continue à être un symbole de la résistance de tout un peuple malgré le temps passé ?

le ministre de la justice à l'époque n'était autre que RACHIDA DATI,cette mère célibataire et proche du palais et de la Cour, et que celle-ci ne voyait pas d'un bon œil l'acharnement du juge Ramaël sur le pays dont est originaire sa maman.


Dernière modification le 27/10/2013 13:48
vive l'echanges de point de vue
Auteur : sialouane
Date : le 27 octobre 2013 à 12h51
connaissant les dirigeants de tout les pays arabes (PARFAITEMENT !)
je pense que le défunt ben serait un excellent chef mais UN AN SEULEMENT après il deviendra le CHE et un Fidel le flinguera et le KO règnera
Bravo pour des idéaux a court terme !si cette individu avez aboutie, vous ne serait même pas actuellement en train d'en parler librement bien au chaud
VIVE LE ROIS ET VIVE LES MAROCAIN LIBRE ( si si vous êtes libres c'est juste que vous ne le savait pas ):-)
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