John Kerry se rendra-t-il au Maroc ? L’AFP répond par l’affirmative. L’agence de presse française, s’appuyant sur des «révélations» de «sources diplomatiques sous couvert d’anonymat» annonce que le chef de la diplomatie américaine sera à Rabat «début novembre». Une dépêche de l'AFP, version anglophone, publiée jeudi 24 octobre place même cette visite dans la cadre d’ «une tournée au Maghreb» du secrétaire d’Etat américain. Un événement qui serait le premier du genre depuis que l’ancien président du groupe démocrate au Congrès a succédé à Hillary Clinton.
Mustapha El Khalfi se refuse à tout commentaire
Jeudi à l’issue de la réunion du conseil de gouvernement, le ministre de la Communication a tenu un point de presse. Parmi les questions soulevées, celle du possible voyage de John Kerry au Maroc. Mustapha El Khalfi n’a pas apporté de clarification sur le sujet, refusant de donner le moindre commentaire. «Celui qui effectue la visite est la partie qui devrait annoncer son timing et son programme» a-t-il déclaré. Jusqu’à présent, le département d’Etat américain n’a publié aucun communiqué sur une éventuelle tournée maghrébine de John Kerry.
Si les Marocains se montrent avares en information sur ce sujet, ce n’est guère le cas des Algériens qui se montrent très intéressés, voire même emballés, par l’arrivée du successeur d’Hillary Clinton dans leur pays. Hier, jeudi 24 octobre, le site algérien d’information TSA, citant des sources diplomatiques, a apporté davantage de détails sur ce déplacement, affirmant que John Kerry sera en Algérie, «les 6 et 7 novembre». Mieux encore, la publication en ligne avance que l’Américain se rendra les «7 et 8 novembre au Maroc», dates également évoquées dans la dépêche AFP.
Pour rappel, c’est le chef de gouvernement du voisin de l’Est, Abdelmalek Sellal, qui a, le premier, annoncé, la visite de John Kerry en Algérie. Mais côté média américain, personne n’a, jusqu’à présent, évoqué un tel voyage officiel du secrétaire d’Etat ni en Algérie ni au Maroc. Et il en est de même sur le site du département d’Etat. Est-ce là, la raison qui expliquerait la retenue de Mustapha El Khalfi ?