Selon la MAP, c’est le 30 septembre que la justice néerlandaise étudiera la plainte des associations marocaines et turques contre le gouvernement de La Haye concernant la suppression de l'enseignement des langues maternelles des immigrés dans les établissements scolaires primaires.
Initiée en 2004, cette décision avait été jugée «contraires aux conventions européennes et universelles relatives aux droits sociaux, économiques et culturelles des migrants et des enfants» par les deux associations, qui auraient obtenu près de 40 000 signatures dans l’objectif de soulever le débat sur cette question au parlement néerlandais, d'après la même source.
Selon l’article 15 de la «Convention européenne relative au statut juridique du travailleur migrant», les pays de l'union devraient agir d'un commun accord en vue d'organiser, dans la mesure du possible, à l'intention des enfants des travailleurs migrants des cours spéciaux pour l'enseignement de la langue maternelle afin de faciliter, entre autres, leur retour dans leur pays d'origine.