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Grand Angle

Musique: U-Cef, le Hendrix sauce Gnawi

Parmi les rares maghrébins à mixer musiques électroniques et traditionnelles, U-Cef est sans doute aujourd'hui celui qui est allé le plus loin dans la fusion. Il est Marocain mais vit aujourd'hui à Londres.
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Huit ans après son premier album, Halalium, où il mélangeait Drum&Bass et musique arabe, U-Cef revient aujourd'hui avec Halalwood. Un deuxième album qui vient confirmer le talent déjà révélé du marocain. Pour ce faire, il a été épaulé par Rachid Taha, Damon Albarn (Blur, Gorillaz) ou Natacha Atlas,

U-Cef mixe musique et langues. Il jongle entre français, anglais et arabe. Ce batteur de formation a grandi au Maroc. Il y monta notamment un groupe de jazz-rock où déjà, il intégrait de la musique arabe dans des compositions occidentales.

Le Marocain a vu grand pour son deuxième album. Douze titres et douze collaborations dotés d'un répertoire très large, allant jusqu'à des tintements rock et hip hop.

U-CEF est né à Rabat au Maroc. Le quartier où il a passé la plus grande partie de sa jeunesse s’appelle « Diour Jamâa » qui signifie « maisons de la mosquée ». Ses lieux de prédilection étaient le café Mauritanie et le Cinéma Chaab, qui veut dire « Cinéma du Peuple », où il avait l'habitude de voir Bruce Lee et des films hindou.

Avec Halalwood, U-Cef s'élève à la croisée des cultures et des générations. Ses chansons auront la prétention de tisser des liens entre des musiques très diversifiées.

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