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Grand Angle

Culture : Le cinéma se meurt au Maroc

Un paradoxe comme il en existe certes beaucoup au Royaume enchanté : Le 7ème art national connait un engouement sans précédent, tandis que l'industrie du cinéma tarde à décoller, faute de ressources humaines et techniques.
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Ce sont, en fait, deux soucis majeurs qui entravent l'expansion escomptée du film marocain : Les fermetures à la chaînes des salles de cinéma, et la distribution du produit. Dommage pour un art très souvent primé lors de différentes manifestations, allant de Damas au Caire, en passant par la Belgique ou le Canada.

Cette ascension est d'abord le fruit de toute une génération d'artistes et techniciens motivés, appuyé par le fond de soutien accordé accordé à la production cinématographique, qui atteint 60 millions de dirhams. Motivation qui ne fera pas long feu si les fermetures de salles de cinéma continue dans leur lancée. Il n'en resterait plus qu'une cinquantaine dans tout le Maroc. Et pour pousser l'absurdité à son paroxysme, même notre hollywood national, qui ne disposait plus à l'époque que de deux salles de cinéma, s'en retrouve aujourd'hui totalement dépourvu.

Tandis que moult salles ferment à Casablanca, Mohammedia et dans d'autres villes du Royaume, l'annonce par le ministère de tutelle de l'accélération des procédures pour la signature d'un contrat-programme pour la promotion du secteur l'ensemble des professionnels du secteur qui espèrent enfin voir se renforcer les structures d'accueil.

La quantité de fermeture représente la fin de toute une tradition autrefois profondément ancrée. Mais le spectateur potentiel, pièce maîtresse de l'échiquier, doit d'abord être réconcilié avec le spectacle, et la culture d'une manière générale.

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