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Québec : Les musulmans craignent une montée de l'intolérance

Le projet de la charte des valeurs québécoises sera déposé à l'Assemblée nationale la semaine prochaine. Initié par le gouvernement de la région du Québec, il vise à renforcer l'importance de l'égalité homme-femme, mais reste très décriée par la communauté musulmane qui voit en cela une porte ouverte à la montée de l'intolérance. Détails.

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Contenu d'une lettre acheminée à la mosquée profanée dans la région la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. (Source: Lapresse.ca)
Temps de lecture: 2'

La charte des valeurs québécoises «est décrite comme une pièce législative pour protéger l'égalité homme-femme, mais elle aura l'effet inverse», assure au journal La Presse Salam El-Menyawi, président du Conseil musulman de Montréal (CMM). «Depuis que le débat est médiatisé, des femmes musulmanes me disent être interpellées ou violentées verbalement dans la rue par des [Québécois de souche] plus souvent qu'avant», a-t-il ajouté.

«La loi fermera les portes de la fonction publique aux femmes musulmanes»

L'Association des femmes algériennes rapporte le cas d’une de leur membre à la recherche d’un emploi, d'après le même journal. Pour s’être présentée à l’entretien dans une garderie avec son voile, on lui a répété : «non, partez, il n'y a plus de poste, quittez la garderie», raconte la vice-présidente, Ahlem Belkheir. De plus, il y aurait de nombreuses histoires de ce genre depuis l’ouverture du débat autour de la fameuse charte des valeurs.

«Si le gouvernement interdit le port de signes religieux ostentatoires des postes de la fonction publique, ce sont nos mères, nos cousines et nos sœurs qui seront touchées. Même si on ne porte pas le voile, on est visées», remarque la responsable non voilée. Salam El-Menyawi, coupe court. Même en cas d’adoption de la charte, «les femmes musulmanes qui portent le voile ne l'enlèveront pas, dit-il. La loi les empêchera [donc] de travailler».

La profanation d’une mosquée divise

D’après ce responsable, le projet des autorités de la province québécoise «n'est pas une charte des valeurs, mais une charte de l'intolérance», d’autant plus qu’elle «attise les animosités entre Québécois de souches et musulmans». Il en veut pour preuve la profanation d’une mosquée à Saguenay (ville située au centre du Québec), survenue le week-end dernier. En effet, des individus ont couvert les murs de l’édifice religieux de sang de porc, laissant des messages à caractère purement islamophobe.

Plusieurs politiques ont condamné cet acte, estimant cependant que les deux affaires n’étaient pas liées. A titre d’exemple, pour le ministre responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Stéphane Bédard, la profanation de la mosquée est «un geste isolé» qui ne saurait être une conséquence du débat actuel autour de la charte des valeurs.

Un point de vue curieusement partagé par le président du centre culturel islamique de Granby (CCIG), Houssem Sfaxi. Mettant en avant la bonne réputation des Québécois, il estime que les coupables sont des «extrémistes» qui essayent d’alarmer la population québécoise.

Mais pour la Marocaine Samira Laouni, présidente fondatrice de l’association Communication, ouverture et rapprochement interculturel, on ne peut pas isoler les deux événements, car «le débat identitaire qui, s'il n'est pas contrôlé, mène rapidement à des débordements». «Nous remarquons que ça prend de l'ampleur et que le tout devient une polémique, même si personne n'a encore lu les détails de la Charte que proposera le gouvernement Marois», remarque-t-elle.

Recours à la justice

Quoi qu’il en soit, le Conseil musulman de Montréal est déjà résolu à saisir les tribunaux en cas d’adoption de cette charte. La stratégie judiciaire à employer est en cours d’étude.

Après la France et plusieurs autres pays d'Europe, le Canada, plus particulièrement le Québec soulève un sujet délicat qui, à presque tous les coups, mènent à la stigmatisation. Pour l'instant, les politiques calment le jeu. Mais les choses pourraient prendre une tournure dangereuse pour la société. D'après Samira Laouni, le débat ne devrait pas aboutir légiférer sur des valeurs, afin d’éviter le pire.

qui sont les intolérants ?
Auteur : b-sidel
Date : le 29 octobre 2013 à 10h44
Le Salam en islam



Lorsque deux musulmans se rencontrent, ils se saluent par la formule canonique as-salâmu `alaykom - que la paix soit sur vous. L’islam enseigne et encourage non seulement les croyants à utiliser cette expression de paix et de sécurité pour se saluer, mais aussi à abandonner toutes les autres formules de salutation. Car la signification du terme Salam est différente du mot “ bonjour”..., derrière cette petite salutation se cache une invocation sublime, bienfaisante et bénie, mais aussi de la bonté et de l’affection envers les jeunes, tout autant que du respect et de l’attention pour nos ainés.
Dans le saint Qur’an, Allah Tout Puissant, emploie ce même salut pour s’adresser à Ses bien aimés prophètes, c’est une marque de Sa faveur et de Son affection pour eux :
les canadiens n'aiment plus les mouslim
Auteur : b-sidel
Date : le 29 octobre 2013 à 10h33
ش les croyants ! Ne prenez pas pour alliés les juifs et les Chrétiens; ils sont alliés les uns des autres. Et celui d'entre vous qui les prend pour alliés, devient un des leurs. Allah ne guide certes pas les gens injustes....les croyants quittez le canada et allez vous installer au yemen,
L'Etat doit rester Neutre
Auteur : abdo447
Date : le 04 septembre 2013 à 18h58
Non au voile et tous les signes religieux dans le service public.

Le service public n'est pas un lieu de Prosélytisme.
réalisme
Auteur : aikki
Date : le 04 septembre 2013 à 18h09
A un certain moment, il faut voir la réalité en face : il y a déjà trop de musulmans en Europe et en Amérique du Nord que pour continuer à soutenir l'immigration massive de ces derniers. Les musulmans déjà présents là-bas ont des problèmes avec le logement, l'éducation de leurs enfants, l'emploi etc... Il est donc irraisonnable de pousser les jeunes maghrébins musulmans à émigrer vers l'Occident.

De plus, il faut être cohérent : si on se plaint de la déliquescence que connait le Maroc actuellement au niveau des mœurs, de l'immigration, du tourisme, du chômage provoqué par des immigrants subsahariens, européens et arabes du golf; il ne faut pas alors jouer les victimes chez les Occidentaux en quémandant la charité.

Mais avec les élites dirigeantes des pays du Maghreb, il ne faut pas s'attendre à ce que cela s'arrange dans les années à venir puisque leur seul but est de maintenir leur enrichissement personnel et leur place peu importe les sacrifices et humiliations endurés par les Maghrébins.
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