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Grand Angle

Syrie : Le Maroc favorable à la solution militaire contre Bachar al-Assad

Le Maroc n’a pas pris part à la réunion, la semaine dernière en Jordanie, des chefs des armées de dix pays arabes. Mais, cela ne l’a pas empêché de se joindre aux partisans de la solution militaire contre Bachar el-Assad. Un régime avec lequel, les relations n’ont jamais été vraiment bonnes. Et pour cause, Damas abrite, depuis des années, une représentation du Polisario. Pire encore, le tapis rouge avait même été déroulé pour Mohamed Abdelaziz lors de son voyage en Syrie en 1987.

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Le quartier de Ghouta sous une fumée qui serait un gaz toxique
Temps de lecture: 3'

Après six jours de silence, le Maroc condamne «le massacre ignoble commis dans la région syrienne de Ghouta». Un communiqué du ministère des Affaires étrangères, relayé hier par la MAP, assure que le royaume «a suivi avec consternation les crimes horribles, perpétrés dernièrement dans la région de Ghouta, dans la banlieue de Damas ayant fait des milliers de morts et de blessés». Rabat «appelle la communauté internationale à œuvrer pour trouver une solution à même de sauver le peuple syrien et lui fournir des aides urgentes», ajoute le même communiqué.

Le Maroc pointe du doigt la responsabilité du régime de Bachar

Sans attendre même les conclusions des enquêteurs de l’ONU dépêchés sur place, le texte du département d’El Othmani «prend pour responsable le régime syrien des évènements et des conséquences qui en découleront». Une position qui s’aligne sur celles des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France et surtout de l’Arabie saoudite. Riyad est un fervent partisan de la solution militaire pour déloger ses ennemis proches des chiites et de  l’Iran, au pouvoir à Damas depuis 1970.

Quelques heures avant que ce texte ne soit rendu public, le représentant marocain au sein de la Ligue arabe, au Caire, a voté en faveur d’une résolution qualifiant le massacre de Ghouta de «crime horrible mené avec des armes chimiques internationalement interdites» et appelant le conseil de sécurité de l'ONU à s'unir pour mettre fin à un «génocide mené par le régime syrien depuis plus de deux ans». Un appel du pied aux Quinze pour donner leur accord pour une intervention militaire occidentale contre le pouvoir syrien.

Mohamed Abdelaziz était l’invité d’el-Assad père en 1987

Depuis l’éclatement du conflit au Sahara occidental, le Polisario a toujours bénéficié d’un traitement particulier de la part des responsables syriens. Sous le règne sans partage de Hafez el-Assad (1970-2000, date de sa mort), les amis de Mohamed Abdelaziz ont pu même avoir une représentation officielle à Damas. Un privilège accordé à des mouvements de résistances arabes très connus, tels que l’antenne des Frères musulmans à Gaza, le mouvement Hamas, et le Hezbollah, sans compter les organisations palestiniennes hostiles à la politique de Yasser Arafat.

Ce bureau existe toujours, il est même présidé par le frère d'un ancien cadre du Polisario ayant rallié le Maroc. Son ouverture est, en effet, le couronnement d’un déplacement officiel de Mohamed Abdelaziz en Syrie en 1987. Un voyage préparé par Alger et Tripoli. A l’époque, le n°2 du FLN algérien, Mohamed Cherif Messaâdia, avait effectué plusieurs voyages à Sebha où séjournait Kadhafi pour finaliser les dernières retouches d’une visite hautement importante pour le voisin de l’Est. La rencontre du chef du Polisario avec Hafez el-Assad a bien eu lieu le 10 mars 1987.

Une sorte de «riposte» de l’ancien homme fort de Damas à la réunion d’Ifrane, en juillet 1986, entre Hassan II et l’ancien premier ministre israélien Shimon Pérès. Pour mémoire, la Syrie avait mené une offensive diplomatique contre Rabat, contraignant Kadhafi à mettre un terme à son «union arabo-africaine» avec Hassan II, conclue deux ans auparavant en grande pompe. Elle était même allée plus loin en rompant ses relations diplomatiques en signe de réprobation de ladite rencontre.

Avec Bachar, l'embellie est de courte durée

Avec l’arrivée de Bachar au pouvoir, le 17 juillet 2000, les relations maroco-syriennes connaissent une embellie passagère. Même pas une année après son «investiture», le jeune ophtalmologue promu président effectue, du 9 au 11 avril 2001, une visite officielle au Maroc. Mars 2005, les deux chefs d’Etat se réunissent de nouveau en marge du sommet arabe, tenu à Alger. Un mois plus tard, le souverain est à Damas. Un voyage qui s’inscrit dans la cadre d'une tournée dans certains pays du Golfe et du Moyen-Orient.

Durant ces années, c’est la coopération sécuritaire qui était la locomotive du train des relations entre les deux pays. Damas a, à plusieurs reprises, procédé à l’arrestation et à l’extradition de jeunes marocains qui projetaient de rejoindre les rangs d’Al Qaïda en Irak.

Avec le début de la guerre civile en Syrie, le royaume, comme dans le cas libyen, a pris la tête du groupe des «Amis du peuple syrien». Il a même abrité, en octobre dernier, une de ses réunions. Ce positionnement est à l’origine de l’attaque de la représentation diplomatique du Maroc à Damas, en novembre 2011. Rabat avait alors réagi en rappelant son ambassadeur pour «consultation».

La tension entre les deux pays a retrouvé son train normal, celui des années 70, 80 et 90. Elle-même atteint son paroxysme lors de la très célèbre passe d’armes, en août 2012, entre les représentations du Maroc et de la Syrie au Conseil de sécurité et la visite du roi Mohammed VI dans le camp des réfugiés syriens de Zaâtari en Jordanie.

écoutez moi charlot !
Auteur : ptit ours
Date : le 31 août 2013 à 17h16
ma femme de ménage était algérienne qui ne savais rien faire même pas repasser les vêtements ! mais rien du tout en plus menteuse et voleuse je les viré direct même les toilettes elle était pas capable de les entretenir vous ne savais rien faire à part mentir et volé !
Syrie, option Kosovo au Moyen-Orient
Auteur : Clontarf
Date : le 31 août 2013 à 05h40
Un homme suspecté de vouloir accomplir un homicide, choisit pour le mettre à exécution le moment où la police entre chez lui. C’est ce qu’aurait fait le président Assad, en dégainant l’attaque chimique au moment où les inspecteurs de l’ONU arrivent pour effectuer leur enquête sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie. Les « preuves » ont été exhibées par les « rebelles », dont le centre de propagande à Istanbul, organisé par le Département d’Etat étasunien, confectionne les vidéos fournies aux médias mondiaux. Ayant désormais « bien peu de doutes » que c’est Assad le coupable et jugeant « tardive pour être crédible » l’enquête ONU, le président Obama est en train d’évaluer une « riposte » analogue à celle du Kosovo, c’est-à-dire à la guerre aérienne lancée sans mandat ONU par l’OTAN en 1999 contre la Yougoslavie, accusée de « purification ethnique » au Kosovo. A cette fin, le Pentagone a convoqué en Jordanie, les 25-27 août, les chefs d’état-major de Canada, Grande-Bretagne, France, Allemagne, Italie, Turquie, Arabie Saoudite et Qatar. En Jordanie les USA ont déployé des chasseurs bombardiers F-16, des missiles terre-air Patriot et environ un millier de militaires qui entraînent des groupes armés pour la « guerre couverte » en Syrie. Selon des informations recueillies par Le Figaro, un contingent de 300 hommes, « sans doute épaulé par des commandos israéliens », a été infiltré en Syrie depuis la Jordanie le 17 août, suivi par un autre deux jours après. Ils s’ajoutent à ceux, nombreux, déjà entraînés en Turquie. En majorité des non Syriens, provenant d’Afghanistan, Bosnie, Tchétchénie, Libye et autres pays, appartenant en général à des groupes islamistes dont certains sont classés terroristes à Washington.

Approvisionnés en armes, provenant notamment de Croatie, par un réseau international organisé par la Cia. Sous la chape de la « guerre couverte » rien de plus facile que de doter quelques groupes de têtes chimiques, à lancer avec des fusées sur des civils pour ensuite filmer le massacre en l’attribuant aux forces gouvernementales. On crée ainsi le casus belli qui justifie une escalade ultérieure, jusqu’à la guerre aérienne, étant donné que la guerre menée à l’intérieur n’arrive pas à faire tomber l’état syrien. Cette option, motivée par l’imposition d’une « no-fly zone », prévoit un lancement massif de missiles cruise, plus de 70 dans la première nuit, joint à des vagues d’avions qui larguent des bombes à guidage satellitaire en restant hors de l’espace aérien syrien.

Les préparatifs ont commencé non pas après, mais avant la présumée attaque chimique. En juillet a été déployé le groupe d’attaque du porte-avions étasunien Harry Truman, comprenant deux croiseurs et deux contre-torpilleurs lance-missiles ayant à bord des unités des marines, qui opère dans les aires de la Sixième et de la Cinquième Flotte. Un autre contre-torpilleur lance-missiles, le Mahan, au lieu de rentrer à son port d’attache en Virginie, est resté en Méditerranée aux ordres de la Sixième Flotte. La U.S. Navy a ainsi à elle seule déjà positionné cinq unités navales, plus quelques sous-marins, en mesure de lancer sur la Syrie des centaines de missiles cruise. Les chasseurs-bombardiers sont prêts à décoller aussi des bases en Italie et au moyen-Orient. Aux forces aéronavales étasuniennes se joindraient, toujours sous commandement du Pentagone, celles des participants à la réunion en Jordanie (Italie comprise) et d’autres pays. La Syrie dispose cependant d’un potentiel militaire que n’avaient pas la Yougoslavie et la Libye, dont plus de 600 installations anti-aériennes et des missiles de portée allant jusqu’à 300Kms. La guerre s’étendrait au Liban et à d’autres pays moyen-orientaux, déjà impliqués, et compliquerait ultérieurement les rapports de Washington avec Moscou.
ddrsm
Auteur : hyayna
Date : le 31 août 2013 à 01h38
sa fais quoi d'etre coloniser par des dynastie Marocaine almoravides,almohades,merinide ? puis ottomane ? pour finir francaise ?
Star Trek
Auteur : ddrsm
Date : le 31 août 2013 à 01h33
Mr Spock, un extraterrestre de la planète Vulcain, est venu sur ce site lire les commentaires des mkhaznis .

Ensuite il a lu les données de PIB du Maroc, et de l’Algérie, ainsi que les indices de développement humain des deux pays disponibles sur Wikipedia.

Puis les budget militaires. Les effectifs militaires.

Puis il a consulté la liste des équipements disponibles des deux cotés.

Il en a conclu que les algeriens ont beaucoup de retenue, et a donc décidé de décorer Abdelaziz Bouteflika de la Médaille de l'Ordre du Mérite Vulcain.

Lors de la cérémonie, il a posé la question suivante au vieux président algérien:

Comment faites vous pour être aussi calme devant tant de haine marocaine? Vous pourriez les pulvériser en 24h.

Réponse du président algérien: ma femme de ménage est marocaine. Elle fait un travail formidable. La cuisine, le salon, le couloir, les escaliers, les toilettes de ma maison sont toujours propres. Surtout les toilettes. Je suis maniaque avec ça. Elle est méticuleuse. Et je ne voudrais pas lui faire de peine.

Dernière modification le 31/08/2013 01:35
ddrsm
Auteur : ptit ours
Date : le 30 août 2013 à 19h58
tu me fait bien rire ! notre drogue ces vos militaires et vos politiques qui nous les achète ! ces eux qui ont le contrôle de la drogue chez vous ! et franchementsi y à un peuple qui doit se libéré ces bien le votre ! mais vous n'avez aucun courage vous êtes obligé de faire avec ! le maroc et une monarchie millénaire ont et unis depuis plusieurs millénaires juif et musulmans ! vous n'avez que seulement 50 ans vous nette qu'un état bébé né d'une mère française et d'un père turc !
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