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Tribune

Homme et Femme : Egalité des genres dites-vous ?

C’est vrai que je ne me suis jamais vraiment arrêté sur cette question. A remémorer les différentes étapes de ma vie. Etant passé dans différents bords politiques et idéologiques à l’époque où je me cherchais une appartenance à quelque chose. Pouvoir exister tout court.

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Tout ce que je sais, c’est que quand je me penche sur cette question, il y a toujours  l’image de ma mère qui couvre mon esprit, son sourire pudique, et surtout sa force à faire face à toutes les difficultés qu’on peut imaginer. Elle a bien élevé et éduqué une fratrie multiple et a su gérer de mains de maître une maison comme il se doit. Cela, depuis le jour où le destin s’est décidé de cueillir l’âme de mon père (Dieu ait son âme).

Peut-être que c’est parce que j’étais éduqué par une mère veuve qui a eu à affronter son destin toute seule que je ne me suis jamais posé la question: Si on doit parler d’égalité entre l’homme et la femme ou non ? Car, me concernant cette question n’avait même pas lieu d’être et c’est toujours le cas. Ayant grandi à la marge d’une société qui se satisfait à elle-même, avec ses dogmes révolus et ses soi-disant traditions qui n’ont de sens que l’ampleur de la bêtise qu’ils comportent en elles, je n’avais jamais «réussi» à m’y voir ou à m’y identifier, ou à me dire que c’est bien la vérité sacrée qu’il faut perdurer au grès des vents et marées de tout ce que l’humanité a pu atteindre en terme de civilisation et de progrès.

La légende du mâle alpha

Dans une société où tout le monde croit encore à la légende du mâle alpha (ou « mâle dominant»)  désigné par le divin et qui se doit de faire preuve de son pouvoir à longueur de journées. Perdurer cette hiérarchie absurde des rapports, entre hommes et femmes, et qui trouve ses origines dans l’ombre de l’histoire de ce pays (ou même de l’humanité à des temps différents), ou ce qu’on appelle «coutumes» ou «traditions». Une conception, il faut l’avouer, aussi méprisante que dégradante de ce que l’humanité a pu engendrer comme pratique institutionnalisée, avec ses dimensions sociales, sociétales, politiques et surtout religieuses.

 «La femme n’a d’existence que dans le foyer de son mari dit-on… !». Et si ce mari n’a de l’homme que la tonalité du mot qui le désigne. Si cet homme ne conçoit la vie que par le mépris de la notion même de la vie et de la dignité humaine. Il faut bien reconnaître qu’on excelle en ce sens chez nous.  A titre d’exemple, j’en ai connu des «hommes» qui traitaient mieux leur mule ou leur âne mieux que leur propre femme. Vous m’en direz tant.

La civilisation c’est ma mère

«La civilisation, ma Mère» disait Driss Chraïbi. Moi je dis, la civilisation c’est ma mère tout court. Je ne peux pas concevoir que cette femme qui m’a mise au monde (et toute les femmes d’ailleurs) vaut la moitié d’un homme. D’abord, il faut déjà se mettre d’accord sur cette notion. Un homme est-il celui qui doit donner des ordres sous avoir à rendre des comptes pour ses erreurs ? Qui a soi-disant toujours raison dans un foyer familial et pour qui les décisions ne s’ont pas à être discutées ? Ou celui qui définit la virilité par la violence verbale ou physique envers la femme ? Comme l’ont bien souligné beaucoup de nos «savants» (chouyoukh ou 3allama) de l’abîme et les  prêcheurs de la haine venue des entrailles de l’enfer. Une autre manière de faire de la science bien de chez nous.

On passe plus de temps à chercher «l’honneur» d’une société entre les jambes d’une femme, qu’il nous reste peu de temps pour penser les vrais maux du peuple et surtout participer à la dynamique de la civilisation humaine. Il faut bien avouer que celle-ci nous a répudié de son chemin pour cause du mal qu’on fait à l’humanité juste par notre existence inutile sur cette terre. Marie-Curie, Valentina Terechkova, Rosalind Franklin et d’autres peuvent toujours retourner dans leurs tombes. En attendant que le ciel nous annonce autre chose que cette ignorance sans nom dans laquelle nous nous sommes tous embarqués. Nous avons bien atteint le fond et nous continuons à creuser les plais de notre propre déchéance.

L’excuse de la tradition

Pourquoi cette peur viscérale de notre société de l’émancipation de la femme. Est-ce par le fait que le statut de «l’homme» se trouve menacé. Ou c’est parce que, ces habitués de la hiérarchie des genres ont peur de se rendre compte que la femme libre peut faire des miracles et même conduire le changement vers des perspectives meilleurs d’un projet sociétal réfléchie, et d’au moins humaniste avec la touche féminine qui va avec. D’autres, et j’ai pitié d’eux plus qu’autre chose, n’ont aucun intérêt à ce que cela se produise. Puisque une femme soumise reste un être maniable qui ne demande pas de comptes à son «mâle reproducteur», et ce dernier aura toujours à se prévaloir du «droit divin» pour assouvir ses appétits les plus primaires. Quitte à ce qu’elles soient des plus détestables et des plus immondes.

On peut parler de démocratie et de l’Etat de droit, le jour où la société aura le courage de ne plus se cacher derrière l’excuse de la tradition ou même de l’héritage religieux pour essayer de se trouver des raisons d’être à des pratique révolues qui sont encore, malheureusement, cautionner à de larges échelles chez nous. Le plus dramatique dans l’histoire, c’est qu’une grande partie de ce qu’on appelle «intellectuels» sont complices d’une telle tragédie. En effet, il ne suffit pas de cautionner (ou justifier)  une injustice pour être coupable, mais le fait de rester silencieux devant celle-ci est encore plus dangereux et des plus destructeurs.

Peur de réfléchir

La preuve, s’il en fallait une, la violence faite aux femmes, le viol, la maltraitance dans son sens large (physique et morale), font encore loi dans notre pays, et peu de gens osent lever leurs voix pour condamner de telles pratiques. La plupart, par peur de bousculer les dogmes primitifs qui ont sclérosés les esprits et les âmes, ou du moins ce qu’ils en restent. D’autres, et ils sont nombreux malheureusement, auront toujours à justifier cela par l’excuse de «l’honneur familial», l’autorité conjugal ou le devoir de la femme d’obéir à son mari même dans des contextes des plus inhumains, et les exemples sont divers et variés.

Mais, et à ma grande tristesse, cette mentalité n’est pas prête de disparaître d’aussi tôt. Pour cause, beaucoup ont encore peur de réfléchir par eux (ou elles aussi) même, se libérer et oser voir le monde avec leurs propres yeux. Une chose qui ne m’étonne pas dans une société où le «Fkihe» (l’imam) est le seul détenteur de la «connaissance».

Visiter le site de l'auteur: http://oumada.wordpress.com/

Tribune

Hassan Oumada
Blogueur
Juste des mots en errance perpétuelle…
que du blabla
Auteur : sakki
Date : le 14 août 2013 à 21h43
elle même cherchait à mettre une directive de mettre la femme une fois adulte de se marier et enfanter et rester à la maison attendre le (mâle de rentrer( du travail ou du café ) pour le satisfaire
plus fort encore à Fes elle a prononcé un discours disant
que la fille doit se couvrir intégralement c'est bizarre la voilà qui demande l'égalité non?
quelle hypocrisie
Dernière modification le 14/08/2013 21:43
Egalité des genres ???
Auteur : charmeur de serpent
Date : le 14 août 2013 à 13h21
" On passe plus de temps à chercher « l’honneur » d’une société entre les jambes d’une femme, qu’il nous reste peu de temps pour penser les vrais maux du peuple et surtout participer à la dynamique de la civilisation humaine ".

D'après l'auteur, une société n'a pas besoin d'honneur pour se développer et ce qui se passe entre les jambes d'une femme ne regarde que la femme. Qu'elle se prostitue, qu'elle devient strip-teaseuse, qu'elle se dénude, qu'elle couche avec qui elle veut, qu'elle fume, qu'elle devient alcoolique, qu'elle reste célibataire,....etc, l'essentiel c'est qu'elle soit productive dans une société de consommation excessive.Les coutumes et les traditions ne sont que des concepts qui ralentissent l'évolution d'une société.

La société moderne ne fait pas que reconnaitre l'égalité des genres, mais elle va jusqu'à nier l'existence des genres en acceptant l'homosexualité, le mariage des homos, l'adoption des enfants par les homos, l'autorisation de la GPA, PMA, Clonage,.....etc.

Si notre société fait la différence entre un homme et une femme, la société moderne, avec l'égalité des genres, nie l'existence de cette différence à tel point qu'elle nie l'existence des genres. Si c'est ça ce que cherche la femme, j'espère qu'elle ne regrettera pas, un jour, ce choix.
Homme et femme
Auteur : rayane sami
Date : le 14 août 2013 à 11h10
Bonjour

Je me demande bien ou il vie le journaliste qui a ecrit cette article ? Pour moi sûrement pas au Maroc et peut être non musulman alors je le conseille arrêté de te défouler sur les marocains et étudie l'islam tu verra que le droit de la femme y est sacrée,

Vraiment n'importe quoi cette article, consulte un psychologue et vite apparemment tu as eu quelques souci dans la jeunesse

c'est le genre de type qui croit que les femme qui font la pub en string pour véhicules tout terrain elle sont libre, bien au contraire

Au Maroc les femme sont respecter plus que dans d'autre pays d'Europe d'ailleurs c'est en Europe ou les femme se font violé
homme et femme
Auteur : azouz des bois
Date : le 14 août 2013 à 09h14
A lire j’ai failli sortir de mon bois j’ai cru pendant 2 s qu’une lumière sous ce foulard j’ai vite déchanté,
Nous somme reconnaissant envers nos mère pour tant de courage, et un mépris sans vergogne envers nos sœurs très tôt une tache nous incombe gardien devant la porte entre leurs cuisses les voleurs utilise la porte de derrière, complice, histoire de dire avec malice si ta dignité est de me privé de ma liberté que ce corps ne m’appartient pas, je vous renvois à vos propre délire, regardez vous faire vous n’êtes pas des lumières non plus.
agenda cache
Auteur : paysan81
Date : le 14 août 2013 à 08h57
Qu'est ce qu'il faut pas lire !

Entre prejuge immonde et raccourci fallicieux, les militants de la femme soi disant libre s'en donne a coeur-joie aide comme vous le dites si bien par l'ignorance des "imam".

Je ne reconnais ni mon couple ni ceux qui m'entoure dans votre diarrhe verbale.

Les femmes du monde "libre" je les cotoie tous les jours et leur peine est aussi grande que celle de nos soeurs qui tombe dans les bras d'un mysogine au maroc...

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