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Grand Angle

Maroc : Le ministre des Affaires islamiques ferme les écoles coraniques du salafiste Maghraoui

L’autorité du chef de gouvernement chancelle. Sans consulter Abdelilah Benkirane au préalable, le ministre des Affaires islamiques a ordonné la fermeture des écoles coraniques du salafiste Maghraoui pour non-conformité à la loi de l'enseignement fondamental. Le PJD dénonce une telle mesure. Benkirane, embarrassé, opte pour le silence.

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Septembre 2008, le ministère de l’Intérieur fermait les écoles coraniques de l’ «Association Prédication pour le Coran et la Sunna» dirigé par le cheikh, wahhabite, Mohamed Maghraoui. Fin juin 2013, c’est le ministère des Affaires islamiques qui prend la même mesure contre les petites «chapelles» du salafiste, mettant, ainsi, un terme à la lune de miel entre Maghraoui et l’Etat. Pourtant, le religieux, rentré au Maroc au printemps 2011, après deux années d’ «exil» volontaire en Arabie Saoudite suite à sa fameuse fatwa autorisant le mariage des filles de neuf ans, était d’un grand secours au clan conservateur, opposé à ce que le principe de la liberté de conscience soit inscrit dans la constitution.

Sa mission accomplie, voilà que le département d’Ahmed Taoufiq déterre une décision vielle de cinq ans. Dans un communiqué, il justifie la fermeture par la non-conformité de ces écoles coraniques à la loi régissant l’enseignement fondamental, lequel est placé sous la tutelle du ministère des Affaires islamiques. Cette mesure suscite plusieurs interrogations : Pourquoi avoir attendu deux années, depuis que Maghraoui est rentré au Maroc, pour sévir ? Cette décision obéirait-elle à des considérations politiques plutôt qu’au non-respect de la loi, sachant la proximité du cheikh avec le PJD ?

Benkirane n’a pas été consulté

Le quotidien Akhbar Al Yaoum assure, dans son édition d’aujourd’hui, que le ministre des Affaires islamiques n’a même pas consulté le chef de gouvernement avant d’ordonner aux forces de l’ordre de fermer les écoles coraniques de Mohamed Maghraoui. Le journal avance que Abdelilah Benkirane serait déçu par l’initiative unilatérale d’Ahmed Taoufiq. Il faut dire que ce dernier en étant ministre de souveraineté, se place de facto en dehors de la tutelle du chef de l’exécutif. Son supérieur hiérarchique est le roi Mohammed VI en sa qualité de commandeur des croyants. Parfaitement conscient de l’importance du secteur religieux pour la stabilité de la monarchie, Benkirane, lors de la formation de son équipe, avait veillé à épargner le département des Habous des tractations entre ses alliés pour le partage des maroquins ministėriels.

Si Benkirane n’a pas encore réagit à la fermeture coranique de son ami, le salafiste Maghraoui, c’est Abdellah Bouanou qui s'est chargé de le faire à sa place. Dans des déclarations au quotidien Akhbar Al Yaoum, le président du groupe parlementaire du PJD, dénonce une telle mesure, précisant qu'il a interpellé le chef de gouvernement sur cet incident et qu’il attend sa décision.

Les fidèles de Maghraoui un réservoir électoral du PJD

Entre le PJD et Mohamed Maghraoui, les liens sont plus que fraternels. Une source à Marrakech, nous confie que le sit-in, organisé hier, par les partisans du cheikh pour dénoncer la fermeture des écoles coraniques a connu la participation de deux députés du parti de la Lampe, considérés comme des adeptes du cheikh.  

Pour mémoire, aux dernières élections législatives du 25 novembre 2011, les "frères" de Benkirane avaient, largement, bénéficié des voix des fidèles de Maghraoui. La direction du PJD avait ainsi tenu à le remercier en dépêchant, sur place, Mustapha Ramid, fraichement nommé ministre de la Justice et des Libertés.

Chapeau à Monsieur le Ministre.
Auteur : Le vrai de vrai
Date : le 02 juillet 2013 à 17h10
Wahhabites, Salafistes sont issus d'une secte de malfrats et de terroristes, des anrchistes qui agissent au nom de l'islam avec à leurs têtes Mohamed Maghraoui, un vrai pédophile qui ose conseiller à ses fidèles sa fatwa imaginaire autorisant le mariage des filles de neuf ans. c'est un indésirable dans tout le monde musulman.

Ces indivudus sont là à prêcher l'islam pour leur propres profits, habillés en afghan, des tenues multicolores et des barbes sales et mal taillés.
Ils sont des charlatans, des laveurs de cerveaux, et des déstructeurs de la société et dt de l'Islam.
Des pervers!

Il était temps de fermer leurs boutiques mafieux et de mettre à l'abri pour des années tous ces criminels à retardement.
bravo
Auteur : mala1
Date : le 02 juillet 2013 à 15h49
on veut des ecoles qui nous sort des medecins ingenieur avocats et pas des terroristes
les écoles coraniques du salafiste Maghraoui sont financé par des wahhabites en se moment il es en arabie saoudite
faut fermer les autres
Voilà ce qu'on appelle UN POUVOIR ABSOLU ET ARBITRAIRE.
Auteur : Chibani2
Date : le 02 juillet 2013 à 14h39

N'avons pas vécus sous les mêmes contraintes,sous les années plomb et sous le règne de feu Hassan II,père de Mohamed VI.Roi des pauvres.
Y-a-t-il quelques choses de changer dans ces pratiques.Rien du tout que de la poudre aux yeux,ils sont les seuls décideurs et nous vivons dans LE ROYAUME DE MOHAMED VI.IL N'Y A DE LOI QUE SA VOLONTÉ.
Allaho mahada Monkar.
Dernière modification le 02/07/2013 14:42
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