Vendredi 21 juin, à Tit Mellil, le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies assistait à l'inauguration de la nouvelle unité industrielle du groupe Delattre Levivier Maroc (DLM). Abdelkader Amara ne manquera pas de saluer cet "exemple réussi de la colocalisation industrielle entre les communautés d'affaires et les pouvoirs publics marocains et français". Etaient présent aux côtés du ministre, l’ambassadeur de France au Maroc, Charles Fries, le président du groupe, Jean-Claude Bouveur et l’administrateur directeur général de DLM, Eric Cecconello.
Un acteur intégré pour le plan éolien
En effet, cette usine est la première du genre dėdiée à la production des mâts d’éoliennes au Maroc. Un pas important dans l'intégration industrielle dans l'ambitieux plan de production d'énergie éolienne.
Les chiffres pour cette nouvelle unitė industrielle sont à la hauteur de cette ambition. Le nouveau site de DLM s’étend sur une superficie de 100.000 m², dont 36 485 m² construits. 450 emplois directs sont ainsi créés grâce à cet investissement de 195 millions de dirhams qui conforte la position de DLM en tant que leader de la construction métallique lourde au Maroc.
Intégration industrielle en vue pour le solaire
En plus du plan éolien, le royaume a également initié un important plan de production d'énergie solaire avec comme objectif une capacité installée de 2000 MW à l'horizon 2020, pour un investissement estimé à 9 milliards de dollars. Là aussi, l'intégration industrielle est prévue afin de produire une partie des installations au Maroc et ainsi créer plus d'emplois. En 2011, Masen estimait l'intégration industrielle locale potentielle entre 27 et 38%.
Le ministre de l'Energie et des Mines se montrera plus précis et néanmoins ambitieux, fin 2012, en réhaussant le niveau d'intégration locale qu'il estime à 40% voire plus. «Le consortium (avec comme chef de file le groupe Acwa Power ndlr) a trouvé des fournisseurs mais il est toujours à la recherche d’autres. Plus le taux d’intégration est important, plus le coût de revient de l’installation sera bas», a souligné Fouad Douiri sur l'Economiste.