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Grand Angle

Les services secrets algériens déconseillent à six députés de se rendre au Maroc

Des députés algériens qui voulaient se rendre au Maroc pour «s’enquérir de la communauté algérienne» vivant au royaume ont décidé de reporter cette visite à une date ultérieure. Un conseil du DRS est à l’origine de ce report. Une mesure qui n’est pas sans rappeler l’annulation, en avril, de déplacements de deux ministres du cabinet Benkirane à Alger.

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Temps de lecture: 2'

En dépit des sourires échangés entre Abdelilah Benkirane et Morad Medelci, le 15 mai à Bruxelles lors de la conférence des donateurs au Mali, les relations maroco-algériennes sont tendues. L’habillage du refus de la DRS (Département de renseignement et de sécurité), en conseil, à des députés du voisin de l’Est de ne pas se rendre au royaume est le parfait indicateur de ce contexte de tension qui prévaut, toujours, entre les deux pays. La publication en ligne TSA attribue cette intervention aux hommes du général Mohamed Médiene, alias Toufik, 73 ans, dans l’agenda des parlementaires au mauvais timing du déplacement. «Les services secrets ont expliqué à ces députés qu’il était inopportun de se rendre au Maroc, après une tournée au Sahara occidental (camps de Tindouf, ndlr), et qu’une telle visite pourrait accentuer la crise entre les deux pays, explique notre source».

Des espions marocains auraient fiché les députés dans les camps

Les députés en question, six au total, ont accompagné, début mai, une délégation composée de douze membres du Congrès américain dans les camps. Ils ont préparé leur séjour et organisé  leur rencontre avec les dirigeants du Polisario. La recommandation faite aux parlementaires d’éviter le Maroc a également une autre explication. Selon TSA, les services secrets algériens affirment la présence d’ «espions marocains» dans les camps de Tindouf et «ils ont certainement fait des rapports sur la tournée des députés algériens». Du coup, le DRS «a conseillé aux députés de reporter leur tournée au Maroc pour éviter d’éventuelles provocations de la part des autorités marocaines».

Le DRS un Etat dans l’Etat

La recommandation du DRS aux députés algériens n’est nullement une ingérence dans les affaires internes des parlementaires. Le Département de renseignement et de sécurité fait la pluie et le beau temps en Algérie. Il s'agit d'un ensemble de services de renseignement à la fois civils et militaires. C’est l’ancien ministre de la Défense, le général Khalid Nezzar qui est à l’origine de sa création en 1990 et c’est, également, lui qui avait confié la direction au général Mohamed Médiene, l’homme invisible. Un Etat dans l’Etat qui perpétue la mainmise des militaires sur le pouvoir. Le président Abdelaziz Bouteflika, un civil, a tenté de réduire l’influence du DRS mais sans grand succès. Pire, c’est ce service qui chapeaute, actuellement, les enquêtes sur les scandales financiers de la compagnie pétrolière Sonatrach dans lesquels seraient impliqués des hommes proches de Bouteflika.

Vous parlez de...
Auteur : Le vrai de vrai
Date : le 12 juin 2013 à 00h05
Vous parlez de Zangapauvre, et de ceux qui la dirigent?

Il n'y en a pas!

Tout le monde veut être patron ou voyou à zangapauvre.

ça ne réfléchît pas, et ça ne travaille pas à Zangapauvre!
Dernière modification le 12/06/2013 00:07
METTRE LA PRESSION PERMANANTE
Auteur : HMIMID69
Date : le 11 juin 2013 à 23h31
Mettre la pression en permanence sur l'Algérie pour quelle décide d'accepter le dialogue avec son voisin le Maroc qui ne cesse de lui tendre la main pour se mettre autour d'une table et traiter tous les problèmes qui constituent une barrière handicapante a la construction du Maghreb.
Jusqu'à quand ce blocage qui n'abouti a rien? si ce n'est qu'a ralentir le développement de tout le Magrebe.
Il faut se décider maintenant de; dessous le Polisario,démanteler les camps de Tindouf avec le retour progressif des exilés vers leur région d'origine, démonter les frontières, augmenter la surveillance du trafic illicite, traquer les groupes terroristes jusqu'à leur élimination, rétablir une vraie démocratie dans les cinq payes,autoriser un libre échange commerciale. Si cela ne plaît pas a l'Algérie, alors il faut décider autrement; pas de Maghreb, les tentions continues,les troubles sociaux menacent la stabilité,le Maroc rompre toute relation avec l'Algérie et réclame ses territoires de l'est de gré ou de force. C'est le prix a payé par l'Algérie qui n'a cessée d'alimenter des troubles en faveur d'une peine perdue depuis 35 ans au lieu de rester solidaire du Maroc comme il l'avait fait avec elle avant son indépendance.
Dernière modification le 11/06/2013 23:36
hhhh
Auteur : AmeErrante
Date : le 11 juin 2013 à 23h12
Je te rappelle que tout les rapport sur les droit de l'homme au niveau international qualifie votre pays de dictature, on y est peut rien si vous habitez dans un état mafieux. D'un autre coté Yabiladi n'a fait que rapporter ce que TSA a publié alors au lieux de faire le rididule ici, va demandé tes droit.
...
Auteur : dzkiller
Date : le 11 juin 2013 à 21h17
cet article m'a beaucoup amusé ... une fois n'est pas coutume !

je ne sais pas si cela à été fait exprès mais la visite des parlementaires algériens au sahara occidental s'est faite dans des villes "libérés" hors Tindouf, n'est pas une ville libérée mais une ville algérienne dans l'Algérie !!!! je crois que malgré les doléances utopiques de chabat, cela n'est pas près de changer !

des espions marocains... lol

enfin sur le DRS votre manière de voir les choses me font un peu penser à une "monarchie absolue" ... sujet dans lequel vous pouvez vous prononcer à l'aise !

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