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Grand Angle

Maroc : Benkirane n’écarte pas de nouvelles hausses des prix

Une année et huit jours après l’augmentation des prix des carburants, voilà que Benkirane revient à la charge. C’est, en effet, la première fois qu’il brandit, publiquement, une telle menace, apparemment, la coupe de 15 milliards de dh dans le budget d’investissement ne lui a pas suffi.

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Le chef de gouvernement n’écarte pas la possibilité d’opérer de nouvelles hausses des prix des produits de consommation. Abdelilah Benkirane a laissé entendre, lors de la réunion de la commission nationale de son parti, tenue samedi à Salé, que son cabinet «pourrait prendre des mesures douloureuses mais nécessaires», précisant que «son gouvernement est arrivé dans un contexte de crise, lequel ne peut être dépassé par des sourires et des augmentations de salaires et des retraites ou par la baisse des prix». Benkirane a réitéré devant ses «frères» que «la situation et les indicateurs économiques annoncent des difficultés dans l’avenir», estimant que «le peuple demande un gouvernement capable de mener des réformes et de maitriser les équilibres macro-économiques».

Benkirane admet les critiques du FMI

C’est un exercice pédagogique auquel s’est livré, le secrétaire général du PJD. Ses aveux visent essentiellement à préparer les siens à la perspective des hausses des prix, et ce, afin de mieux les défendre contre toute forme d’opposition. Benkirane a également reconnu, devant les membres de la Commission national de son parti, que le FMI n’est guère satisfait des réformes que mène son cabinet. L’institution financière les juge «confuses», a admis le chef de gouvernement. Mardi dernier, Benkirane s’est entretenu avec une délégation du Fonds monétaire international, conduite par Jean-François Dauphin, chef du département Moyen-Orient et Asie centrale.

Le Maroc est tenu d’initier une mise à niveau, dans l’urgence, de la caisse de compensation. La loi de finance de cette année lui a alloué 50 milliards de dh.  Sa réforme est  placée au rang de priorité par l’actuel exécutif, voilà plus d’une année et demie sans que rien ne soit, réellement, entrepris à l’exception de quelques déclarations vite démenties par leurs propres auteurs. Comme c’est le cas du ministre des Affaires générales, Mohamed Najib Boulif, qui s’est empressé d’annoncer que le mois de juin allait connaître le début de la distribution des aides directes aux démunis.

Que fera la majorité ?

C’est, en effet, la première fois que Abdelilah Benkirane brandit, publiquement, la menace de recourir à de nouvelles hausses des prix. Certes, il s’en est déjà confié, fin mars, à ses alliés au sein de la majorité lors de la dernière réunion des quatre chefs de partis. A l’époque, Hamid Chabat et Mohand Laenser, respectivement secrétaires généraux de l’Istiqlal et du Mouvement populaire, se sont opposés ouvertement à une telle mesure. Maintenant, le chef du gouvernement a, et aura, davantage les mains libres si le PI bascule définitivement dans les rangs de l’opposition, sachant que le MP n’est pas de taille pour tenir tête au patron du PJD.

pourquoi faut-il toujours agir seulement au niveau des finances ?
Auteur : sms1967s
Date : le 12 juin 2013 à 18h38
Pourquoi ne pas innover et tester des journées sans les voitures ... moins de pollution, plus d'économie, réduction du deficit en réduisant nos besoins en hydrocarbure (principal responsable du déséquilibre notre balance commerciale), plus de santé pour les citoyens avec les économies et le gain de productivité pour chaque individu.

On pourrait, par exemple, calculer le déficit en hydrocarbure, le convertir au prorata en nombre de jours à se déplacer en vélo pour atteindre l'équilibre.
Ce n'est qu'un début.....
Auteur : Melkafr
Date : le 12 juin 2013 à 14h15
Malheureusement ce n'est ni Benkirane et encore moins quelqu'un d'autre que lui ne peut s'opposer aux dictats du FMI et la BM.

La situation financière prévisible du maroc, touchera en premier la caisse de compensation, donc le porte-monnaie du marocain.

C'est innévitable, car c'est une condition à remplir pour avoir les prêts dont le maroc a besoin pour son économie.


Maroc : Benkirane n’écarte pas de nouvelles hausses des pri
Auteur : asb438-s
Date : le 12 juin 2013 à 13h27
Bonjour, Monsieur Benkirane vous voulez arriver au but escompter, il faut être courageux pour obliger les grosses patates à payer les taxes qui sont très importantes et peuvent rehausser l'économie marocaine, et non pas s’attaquer à la calasse pauvre des marocains, sinon, on vous considère que vous êtes vous et vos Ministres des peureux, n'ayant pas le courage de s’affronter à ceux qui fuient au payement de leurs taxes.
La classe moyenne casquera une fois encore!
Auteur : maroqui_musslim
Date : le 12 juin 2013 à 04h08
Tant que M.Benkirane ne combat pas les évasions fiscales (comme ses homologues dans la CE), il se retournera vers sa pauvre classe moyenne.
Le gouvernement est entrain d’asphyxier le cœur du pays (sa classe moyenne).
Ce ne sont pas les riches qui peuvent sauver une nation, ni ses pauvres d'ailleurs.
Alors, en ces moments difficiles, et pour un Maroc fort prenez les décisions adéquates, ou laissez la place aux plus méritants que Vous (vous vous êtes trompés d'année pour votre élection).
PS. les impôts d'une dizaine de comptes bancaires de nationaux marocains en Suisse, vous feront passer largement la crise (encore deux ans à tenir!).
« pourrait prendre des mesures douloureuses mais nécessaires »,
Auteur : coleredu59
Date : le 11 juin 2013 à 17h01
Benkirane doit prévoir de créer une police fiscale, lui permettant «d'enquêter sur des comptes ouverts à l'étranger, notamment la possibilité de procéder à des écoutes, infiltrations, gardes à vue.». Il est également ministre du Budget et donc garant des comptes publics. Il se dois d'être exemplaire. la mise en place d'un «parquet fiscal» cela va de pair, Spécialisé au niveau national sur ces sujets et avec la création d'un office central de lutte contre la fraude et la corruption, qu 'intégrera notamment la police fiscale.
Juste une proposition pour combler le manque.....et d'épargner le citoyen pauvre .
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