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Yabiladies.com : On connaissait le yoga, mais pas le yoga du rire. Pouvez-vous expliquez à nos lectrices de quoi il s'agit ?
Karim Lahlou : Le yoga du rire a été développé il y a quelques années par Docteur Kataria, s'étant rendu compte de l'impact du rire sur la santé de ses patients. Il a alors créé des jeux permettant de stimuler le rire des participants, qui ont été agrémentés par d'autres animateurs à travers le monde, auxquels s'ajoutent des exercices de respiration et d'étirement du corps.
Comment vous est venue l'idée d'organiser une formation dans ce sens ?
K.L : Cette idée vient de deux constats effectués à partir de mon expérience : Le rire et ses bienfaits peuvent soutenir toute démarche de changement d'une personne lui procurant énergie et une vision plus claire et enthousiaste. Pour bénéficier pleinement des bienfaits de cette pratique, il est préférable de pratiquer régulièrement. Aussi en formant directement des personnes œuvrant dans des institutions, celles-ci seront autonomes et pourront organiser ces séances selon leur convenance.
Etes-vous optimiste quant aux retombées de cette formation ? Pensez-vous que ses bénéficiaires apprendront vraiment à «créer plus de joie de vivre» dans la société ?
K.L : Je ne peux déterminer l'impact d'une telle initiative, sachant que c'est une première expérience. Ce qui est sûr, à travers mon expérience et les résultats des séances organisées dans le monde, les participantes profitent pleinement de l'expérience, elle les soutient dans le développement de leur vie personnelle et des valeurs humaines en général. Notre objectif est de participer au développement de notre société, nous saurons tirer les bénéfices de ce projet et l'améliorer éventuellement afin que l'impact soit le plus efficient possible.
Les bénéfices de cet événement serviront à soutenir la création d'un centre pour les femmes victimes de violences congugales. Pourquoi cette décision ?
K.L : Le centre Tilila, créé par la LDDF, a été le premier du genre. Depuis sa création, il bénéficie principalement du soutien de pays étrangers et de dons. Il a besoin de trouver de nouvelles sources de revenus afin de pérenniser son action, permettre aux femmes et enfants victimes de violences conjugales de trouver un lieu de refuge mais aussi un lieu leur permettant de se reconstruire, de retrouver leur Estime, de se projeter humainement, professionnellement.
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