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Grand Angle

Le Maroc, eldorado économique des temps de crise ?

Les temps de crise actuels ne sont pas toujours propices aux affaires. Ce qui pousse les investisseurs tant publics que privés à se ruer vers les environnements favorables. Dans ce sens, le Maroc semble se profiler en destination de choix pour les investisseurs étrangers, au moment où le pays fait lui-même face à une situation économique critique.

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«1200 hommes d’affaires tunisiens auraient déjà où seraient sur le point de déplacer leurs investissements vers le Maroc», a révélé Maghreb Intelligent citant une «source fiable» à la Banque centrale de Tunisie (BCT). Plusieurs industriels seraient en contact depuis longtemps avec des confrères à Casablanca et Tanger. Une trentaine d’entre eux auraient même déjà acquis des terrains et déposés des demandes d’autorisation auprès des autorités marocaines compétentes.

Actuellement, les hommes d’affaires tunisiens seraient au cœur d’une tempête, accusés par les politiques d’avoir bénéficié des largesses du régime de l’ex-président Zine El Abidine Ben Ali. Pire, certains d’entre eux seraient même interdits de quitter le territoire national.

Il faut dire que l’économie tunisienne ne s’est toujours pas remise du printemps arabe. Les investisseurs qui se précipitent actuellement vers le Maroc ne viennent que s’ajouter à ceux qui ont fait le déplacement plutôt. En effet, au lendemain de la chute de Ben Ali, les hommes d’affaires se sont massivement réfugiés au Maroc. En Novembre dernier, la presse tunisienne estimait leur nombre à 2 600. Selon la BCT, les transferts de fonds réalisés vers le Maroc suite à ces multiples départs sont estimés à plus de 500 millions d’euros.

Eldorado des temps de crise ?

Les Tunisiens ne sont les seuls à se ruer vers le Maroc. En des temps de crise comme ceux qui courent actuellement, les investisseurs publics et privés sont en quête d’espace favorable aux affaires. C’est ainsi que des hommes d'affaires irakiens sont récemment venus à Rabat négocier avec succès la souplesse de la procédure d’obtention du visa marocain, principal frein à leur investissement dans le royaume.

De son côté, la France a récemment signifié sa volonté de renforcer sa présence sur les projets énergétiques du royaume. L’Hexagone a multiplié d’autres investissements dans le domaine de l’enseignement supérieur dans le but de faire du Maroc, son tremplin vers l’Afrique, une manière claire d’assurer ses arrières vu la crise qui frappe l’Europe.

Que dire des Espagnols qui sont bien implantés dans des projets BTP ? Leur cas est d’ailleurs bien particulier, puisqu’en dépit des nombreux déboires qu’ils ont subi dans le pays, ils ne veulent aller nulle part ailleurs. Et la raison ne résiderait pas uniquement dans le fait que l’Espagne connait la crise, le Maroc est certainement un bon marché pour ces entrepreneurs. 

Grâce à ses nombreux partenariats économiques et ses implantations de plus en plus nombreuses en Afrique Subsaharienne, le Maroc se dresse véritablement comme une exception en ces temps de crise. Et les exemples de la Tunisie, l'Irak, la France et l'Espagne ne sont quelques cas parmi tant d'autres. Cependant la situation économique chérifienne n’est pas exempte de la conjoncture actuelle. Loin de là ! Ce qui explique d’ailleurs les sorties du Trésor sur les marchés internationaux.

croissance 4.5 en 2013
Auteur : AAA+
Date : le 19 juin 2013 à 21h56
Resonnement par recurence
Supposant vrai ,croissance 4.5% pour 2013
Le maroc ne peux resouder ses problemes economique que lorsque le taux de croissance sera superieur a son taux d interet or aujourdhuit le maroc emprient a 5.5% plus2a2.5% prime de risque donc 4.5% est largement insufisant ,les tentions politique entre PJD et PI bloque tout initiative de reforme malheureusement le pire est devant nous
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