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Grand Angle

Terrorisme au Maroc : 113 cellules démantelées depuis l'attentat du 16 mai 2003

De 2003 à 2013, les autorités marocaines ont réussi, grâce à une stratégie anticipative, à démanteler 113 cellules terroristes et procédé à l’arrestation de 1256 personnes. En revanche, le nombre des armes saisies, durant ces dix années, demeure faible.

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2002 marque l’engagement du Maroc dans la guerre contre le terrorisme, initiée par l'ancien président américain George. W. Bush. Cette année les autorités arrêtent des Saoudiens qui, selon la version officielle, auraient projeté de mener des attaques contre des navires américains et commerciaux au Détroit de Gibraltar. Le 16 mai 2003, le pays est touché directement par le terrorisme.

Depuis cette date, la lutte contre ce phénomène a pris une autre tournure : de la surveillance à distance des groupes wahhabites, appelés salafistes juste après les attentats de Casablanca pour ne pas froisser l’allié saoudien, les différents corps de la sûreté sont passés à un niveau supérieur : les arrestations anticipatives. Une stratégie qui a eu le mérite d’éviter de sinistres remakes du 16 mai 2003.  Dans son édition d’hier, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia a publié un document présenté comme «officiel», apparemment du ministère de l’Intérieur, sur le bilan de ces dix dernières années.

113 cellules démantelées et 1256 arrestations

L’élection de la stratégie anticipative a nettement contribué à réduire le nombre d’attentats au Maroc. Un effort qui a permis le démantèlement de 113 cellules islamistes et l’arrestation de 1256 présumés terroristes, soupçonnés de préparer une trentaine d’actes. Dans le détail, le document cite la mise en échec de 266 opérations dont 114 projetées afin d’utiliser des explosives ; ciblant 30 centres commerciaux ; 27 sites touristiques ; 16 représentations diplomatiques et 22 lieux de cultes juifs et chrétiens. La lutte contre les groupes terroristes a permis, également, d’éviter 40 tentatives de vols de banques ; 12 sur les convoyeurs d’argent et 14 visant des agences de distributions d’eau et d’électricité  et des grandes surfaces.

Le nombre d'armes saisies est faible

A l’exception des groupes Hassan Khattab, d’Amgala et d’Abdellkader Belliraj, arrêtés, respectivement en 2006, 2011 et 2008, le bilan des armes saisies est très faible par rapport au nombre de cellules démantelées, sachant que les kalachnikovs, retrouvées dans la région du nord, attribués au réseau du Belgo-marocain remontent aux années 90. Pour ce qui est d’Amgala, du nom d’une localité située à 220 km de Laâyoune, le document fait état de la saisie de 16 mitrailleuses, toujours de type Kalachnikovs, 32 chargeurs, 1 lance-roquettes anti-tank (RPG 7) et 1 mortier de calibre 82 mm et 16 ceintures militaires.

Juillet 2006, les autorités démantèlent le réseau Hassan Khatab, 44 présumés terroristes, dont des militaires (cinq exerçant dans la base aérien de Salé) sont derrière les barreaux. Une opération qui s’est soldée par la saisi de 30 kg d’explosif (TNT), une grande quantité de soufre et des plaques minéralogiques devant faciliter les déplacements du groupe à travers tout le territoire.

Preuves
Auteur : Hamza
Date : le 19 mai 2013 à 14h00
Il reste des doutes au sujet de ces affaires. Les procès ont été fait à charge, les conclusions ont été , les preuves n'ont pas été irréfutables.
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