Le Maroc et la Turquie renforcent leur coopération commerciale

Le renforcement des échanges commerciaux bilatéraux et le développement d’un partenariat économique équilibré entre le Maroc et la Turquie ont été au centre des travaux, lundi à Ankara, de la sixième commission conjointe de suivi de la mise en œuvre de l’accord de libre-échange (ALE) entre les deux pays.

Présidée par le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Industrie et du commerce, chargé du commerce extérieur, Omar Hejira, et le vice-ministre turc du Commerce, Mustafa Tuzcu, cette session vise à évaluer l’application de l'ALE, en vigueur depuis le 1er janvier 2006, précise-t-on dans le communiqué conjoint rendu public à l’issue de la réunion.

Pour un partenariat fondé sur le principe gagnant-gagnant, le Maroc et la Turquie ont convenu d’examiner les travaux du comité technique, qui a dressé le bilan des échanges commerciaux, identifié les difficultés auxquelles font face les opérateurs économiques et proposé des mécanismes pour dynamiser la coopération bilatérale.

Les deux parties ont également convenu de mesures concrètes, comme la hausse des échanges commerciaux, qui avoisinent actuellement 5 milliards de dollars, à travers le renforcement de l’intégration des industries de transformation dans les deux pays, l’organisation d’un Forum turco-marocain des affaires et de l’investissement dans un délai d’un an, ainsi que des conférences et des rencontres de promotion de l’investissement conjoint.

Par ailleurs, Rabat et Ankara ont décidé de mettre en place un canal de communication direct entre les deux ministères, afin de lever les obstacles, d’améliorer la balance commerciale, de faciliter l’accès des produits agricoles marocains au marché turc et d’organiser des rencontres d’affaires directes (B2B).

Les deux pays ont également décidé de lancer des projets de production conjointe, y compris dans le secteur du textile, en vue de cibler les marchés extérieurs, de développer la coopération dans les domaines de l’entrepreneuriat, du conseil et des infrastructures.